Luc 5

Louis Segond 1910

1 Comme Jésus se trouvait auprès du lac de Génésareth, et que la foule se pressait autour de lui pour entendre la parole de Dieu,2 il vit au bord du lac deux barques, d'où les pêcheurs étaient descendus pour laver leurs filets.3 Il monta dans l'une de ces barques, qui était à Simon, et il le pria de s'éloigner un peu de terre. Puis il s'assit, et de la barque il enseignait la foule.4 Lorsqu'il eut cessé de parler, il dit à Simon: Avance en pleine eau, et jetez vos filets pour pêcher.5 Simon lui répondit: Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre; mais, sur ta parole, je jetterai le filet.6 L'ayant jeté, ils prirent une grande quantité de poissons, et leur filet se rompait.7 Ils firent signe à leurs compagnons qui étaient dans l'autre barque de venir les aider. Ils vinrent et ils remplirent les deux barques, au point qu'elles enfonçaient.8 Quand il vit cela, Simon Pierre tomba aux genoux de Jésus, et dit: Seigneur, retire-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur.9 Car l'épouvante l'avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche qu'ils avaient faite.10 Il en était de même de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Alors Jésus dit à Simon: Ne crains point; désormais tu seras pêcheur d'hommes.11 Et, ayant ramené les barques à terre, ils laissèrent tout, et le suivirent.12 Jésus était dans une des villes; et voici, un homme couvert de lèpre, l'ayant vu, tomba sur sa face, et lui fit cette prière: Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur.13 Jésus étendit la main, le toucha, et dit: Je le veux, sois pur. Aussitôt la lèpre le quitta.14 Puis il lui ordonna de n'en parler à personne. Mais, dit-il, va te montrer au sacrificateur, et offre pour ta purification ce que Moïse a prescrit, afin que cela leur serve de témoignage.15 Sa renommée se répandait de plus en plus, et les gens venaient en foule pour l'entendre et pour être guéris de leurs maladies.16 Et lui, il se retirait dans les déserts, et priait.17 Un jour Jésus enseignait. Des pharisiens et des docteurs de la loi étaient là assis, venus de tous les villages de la Galilée, de la Judée et de Jérusalem; et la puissance du Seigneur se manifestait par des guérisons.18 Et voici, des gens, portant sur un lit un homme qui était paralytique, cherchaient à le faire entrer et à le placer sous ses regards.19 Comme ils ne savaient par où l'introduire, à cause de la foule, ils montèrent sur le toit, et ils le descendirent par une ouverture, avec son lit, au milieu de l'assemblée, devant Jésus.20 Voyant leur foi, Jésus dit: Homme, tes péchés te sont pardonnés.21 Les scribes et les pharisiens se mirent à raisonner et à dire: Qui est celui-ci, qui profère des blasphèmes? Qui peut pardonner les péchés, si ce n'est Dieu seul?22 Jésus, connaissant leurs pensées, prit la parole et leur dit: Quelles pensées avez-vous dans vos coeurs?23 Lequel est le plus aisé, de dire: Tes péchés te sont pardonnés, ou de dire: Lève-toi, et marche?24 Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés: Je te l'ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison.25 Et, à l'instant, il se leva en leur présence, prit le lit sur lequel il était couché, et s'en alla dans sa maison, glorifiant Dieu.26 Tous étaient dans l'étonnement, et glorifiaient Dieu; remplis de crainte, ils disaient: Nous avons vu aujourd'hui des choses étranges.27 Après cela, Jésus sortit, et il vit un publicain, nommé Lévi, assis au lieu des péages. Il lui dit: Suis-moi.28 Et, laissant tout, il se leva, et le suivit.29 Lévi lui donna un grand festin dans sa maison, et beaucoup de publicains et d'autres personnes étaient à table avec eux.30 Les pharisiens et les scribes murmurèrent, et dirent à ses disciples: Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les gens de mauvaise vie?31 Jésus, prenant la parole, leur dit: Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades.32 Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pécheurs.33 Ils lui dirent: Les disciples de Jean, comme ceux des pharisiens, jeûnent fréquemment et font des prières, tandis que les tiens mangent et boivent.34 Il leur répondit: Pouvez-vous faire jeûner les amis de l'époux pendant que l'époux est avec eux?35 Les jours viendront où l'époux leur sera enlevé, alors ils jeûneront en ces jours-là.36 Il leur dit aussi une parabole: Personne ne déchire d'un habit neuf un morceau pour le mettre à un vieil habit; car, il déchire l'habit neuf, et le morceau qu'il en a pris n'est pas assorti au vieux.37 Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres; autrement, le vin nouveau fait rompre les outres, il se répand, et les outres sont perdues;38 mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves.39 Et personne, après avoir bu du vin vieux, ne veut du nouveau, car il dit: Le vieux est bon.

Luc 5

Hoffnung für alle

1 Eines Tages stand Jesus am See Genezareth, und eine große Menschenmenge drängte sich um ihn. Alle wollten Gottes Botschaft von ihm hören. (Mt 4:18; Mc 1:16)2 Da sah er am Ufer zwei leere Boote liegen. Die Fischer hatten sie verlassen und waren gerade dabei, ihre Netze zu reinigen.3 Jesus stieg in das Boot, das Simon gehörte, und bat ihn, ein Stück vom Ufer abzustoßen. Dann setzte Jesus sich und lehrte vom Boot aus die Menschen.4 Anschließend sagte er zu Simon: »Fahrt jetzt weiter hinaus auf den See und werft eure Netze aus!«5 »Herr«, erwiderte Simon, »wir haben die ganze Nacht hart gearbeitet und nichts gefangen. Aber weil du es sagst, will ich es tun.«6 Sie warfen ihre Netze aus und fingen so viele Fische, dass die Netze zu reißen begannen.7 Deshalb winkten sie den Fischern im anderen Boot, ihnen zu helfen. Sie kamen, und bald waren beide Boote bis zum Rand beladen, so dass sie beinahe sanken.8 Als Simon Petrus das sah, warf er sich vor Jesus nieder und rief: »Herr, geh weg von mir! Ich bin ein sündiger Mensch!«9 Er und alle anderen Fischer waren erschrocken und erstaunt über diesen Fang,10 auch Jakobus und Johannes, die Söhne von Zebedäus, die mit Simon zusammenarbeiteten. Aber Jesus sagte zu Simon: »Fürchte dich nicht! Du wirst von nun an keine Fische mehr fangen, sondern Menschen für mich gewinnen.«11 Sie brachten die Boote an Land, ließen alles zurück und gingen mit Jesus.12 In einer der Städte, durch die Jesus zog, begegnete ihm ein Mann, der am ganzen Körper aussätzig war. Als er Jesus sah, warf er sich vor ihm nieder und flehte ihn an: »Herr, wenn du willst, kannst du mich heilen[1] (Mt 8:1; Mc 1:40)13 Jesus streckte die Hand aus, berührte ihn und sagte: »Das will ich! Sei gesund.« Im selben Augenblick war der Mann von seiner Krankheit geheilt.14 Jesus befahl ihm, mit niemand darüber zu sprechen. »Geh sofort zum Priester und lass dich von ihm untersuchen«, forderte er ihn auf. »Danach bring das Opfer für deine Heilung dar, wie es Mose vorgeschrieben hat.[2] So werden die Menschen sehen, dass ich im Auftrag Gottes handle.« (Lv 14:2)15 Aber das Verbot von Jesus änderte nichts daran, dass immer mehr Menschen über ihn und seine Wunder sprachen. In Scharen strömten sie zusammen. Sie wollten ihn hören und von ihren Krankheiten geheilt werden.16 Jesus aber zog sich immer wieder in die Einsamkeit zurück, um zu beten.17 Als Jesus eines Tages Gottes Botschaft erklärte, saßen unter den Zuhörern auch Pharisäer und Gesetzeslehrer. Sie waren aus allen Orten Galiläas und Judäas und sogar aus Jerusalem gekommen. Der Herr gab Jesus die Kraft, Kranke zu heilen. (Mt 9:1; Mc 2:1)18 Da brachten einige Männer einen Gelähmten auf einer Trage. Sie versuchten, den Kranken ins Haus zu bringen und ihn vor Jesus niederzulegen.19 Aber sie kamen an den vielen Menschen nicht vorbei. Kurz entschlossen stiegen sie auf das Dach und deckten einige Ziegel ab. Durch diese Öffnung ließen sie den Mann auf seiner Trage hinunter, genau vor Jesus.20 Als Jesus ihren festen Glauben sah, sagte er zu dem Gelähmten: »Deine Sünden sind dir vergeben!«21 »Was bildet sich dieser Mensch eigentlich ein?«, entrüsteten sich da die Schriftgelehrten und Pharisäer. »Das ist Gotteslästerung! Nur Gott kann Sünden vergeben.«22 Jesus durchschaute sie und fragte: »Wie könnt ihr nur so etwas denken?23 Ist es denn leichter zu sagen: ›Dir sind deine Sünden vergeben‹, oder diesen Gelähmten zu heilen[3]?24 Aber ich will euch beweisen, dass der Menschensohn die Vollmacht hat, hier auf der Erde Sünden zu vergeben.« Und er forderte den Gelähmten auf: »Steh auf, nimm deine Trage und geh nach Hause!«25 Sofort stand der Mann vor aller Augen auf, nahm die Trage, auf der er gelegen hatte, ging nach Hause und dankte dabei Gott.26 Alle waren fassungslos und lobten Gott. Voll Ehrfurcht riefen sie: »Wir haben heute Unglaubliches gesehen!«27 Als Jesus weiterzog, sah er den Zolleinnehmer Levi am Zoll sitzen. Jesus forderte ihn auf: »Komm, folge mir nach!« (Mt 9:9; Mc 2:13)28 Ohne zu zögern, verließ Levi alles und ging mit ihm.29 Kurz darauf gab er für Jesus in seinem Haus ein großes Fest und lud dazu viele Zolleinnehmer und andere Menschen mit schlechtem Ruf ein. Jesus und die Jünger aßen mit ihnen zusammen.30 Da empörten sich die Pharisäer und vor allem die Schriftgelehrten unter ihnen: »Weshalb gebt ihr euch mit solchen Sündern und Betrügern ab?«, sagten sie zu den Jüngern.31 Jesus antwortete ihnen: »Die Gesunden brauchen keinen Arzt, sondern die Kranken!32 Ich bin gekommen, um Sünder zur Umkehr zu Gott zu rufen, und nicht solche, die sich sowieso für gut genug halten.[4]«33 Wieder einmal kamen einige Leute zu Jesus und stellten ihm eine Frage: »Die Jünger von Johannes dem Täufer fasten und beten regelmäßig, und die Jünger der Pharisäer halten es auch so. Warum aber essen und trinken deine Jünger, ohne sich um die Fastentage zu kümmern?« (Mt 9:14; Mc 2:18)34 Da antwortete Jesus: »Wollt ihr etwa die Hochzeitsgäste fasten lassen, solange der Bräutigam noch bei ihnen ist?35 Die Zeit kommt früh genug, dass der Bräutigam ihnen genommen wird. Dann werden sie fasten.«36 Noch mit einem anderen Beispiel ging er auf ihre Frage ein: »Niemand schneidet ein Stück Stoff aus einem neuen Kleid, um damit ein altes zu flicken. Nicht nur, dass es um das neue Kleid zu schade wäre; sondern der neue Flicken passt auch gar nicht zum alten Kleid.37 Ebenso füllt niemand jungen, gärenden Wein in alte, brüchige Schläuche. Sonst bringt er sie zum Platzen. Dann läuft der Wein aus, und die Schläuche sind unbrauchbar.38 Nein, jungen Wein füllt man in neue Schläuche!39 Wer aber alten Wein trinkt, der will vom jungen Wein nichts wissen. ›Der alte ist besser‹, wird er sagen.«