Juges 5

Louis Segond 1910

1 En ce jour-là, Débora chanta ce cantique, avec Barak, fils d'Abinoam:2 Des chefs se sont mis à la tête du peuple en Israël, Et le peuple s'est montré prêt à combattre: Bénissez-en l'Éternel!3 Rois, écoutez! Princes, prêtez l'oreille! Je chanterai, oui, je chanterai à l'Éternel, Je chanterai à l'Éternel, le Dieu d'Israël.4 O Éternel! quand tu sortis de Séir, Quand tu t'avanças des champs d'Édom, La terre trembla, et les cieux se fondirent Et les nuées se fondirent en eaux;5 Les montagnes s'ébranlèrent devant l'Éternel, Ce Sinaï devant l'Éternel, le Dieu d'Israël.6 Au temps de Schamgar, fils d'Anath, Au temps de Jaël, les routes étaient abandonnées, Et ceux qui voyageaient prenaient des chemins détournés.7 Les chefs étaient sans force en Israël, sans force, Quand je me suis levée, moi, Débora, Quand je me suis levée comme une mère en Israël.8 Il avait choisi de nouveaux dieux: Alors la guerre était aux portes; On ne voyait ni bouclier ni lance Chez quarante milliers en Israël.9 Mon coeur est aux chefs d'Israël, A ceux du peuple qui se sont montrés prêts à combattre. Bénissez l'Éternel!10 Vous qui montez de blanches ânesses, Vous qui avez pour sièges des tapis, Et vous qui marchez sur la route, chantez!11 Que de leur voix les archers, du milieu des abreuvoirs, Célèbrent les bienfaits de l'Éternel, Les bienfaits de son conducteur en Israël! Alors le peuple de l'Éternel descendit aux portes.12 Réveille-toi, réveille-toi, Débora! Réveille-toi, réveille-toi, dis un cantique! Lève-toi, Barak, et emmène tes captifs, fils d'Abinoam!13 Alors un reste du peuple triompha des puissants, L'Éternel me donna la victoire sur les héros.14 D'Éphraïm arrivèrent les habitants d'Amalek. A ta suite marcha Benjamin parmi ta troupe. De Makir vinrent des chefs, Et de Zabulon des commandants.15 Les princes d'Issacar furent avec Débora, Et Issacar suivit Barak, Il fut envoyé sur ses pas dans la vallée. Près des ruisseaux de Ruben, Grandes furent les résolutions du coeur!16 Pourquoi es-tu resté au milieu des étables A écouter le bêlement des troupeaux? Aux ruisseaux de Ruben, Grandes furent les délibérations du coeur!17 Galaad au delà du Jourdain n'a pas quitté sa demeure. Pourquoi Dan s'est-il tenu sur les navires? Aser s'est assis sur le rivage de la mer, Et s'est reposé dans ses ports.18 Zabulon est un peuple qui affronta la mort, Et Nephthali de même, Sur les hauteurs des champs.19 Les rois vinrent, ils combattirent, Alors combattirent les rois de Canaan, A Thaanac, aux eaux de Meguiddo; Ils ne remportèrent nul butin, nul argent.20 Des cieux on combattit, De leurs sentiers les étoiles combattirent contre Sisera.21 Le torrent de Kison les a entraînés, Le torrent des anciens temps, le torrent de Kison. Mon âme, foule aux pieds les héros!22 Alors les talons des chevaux retentirent, A la fuite, à la fuite précipitée de leurs guerriers.23 Maudissez Méroz, dit l'ange de l'Éternel, Maudissez, maudissez ses habitants, Car ils ne vinrent pas au secours de l'Éternel, Au secours de l'Éternel, parmi les hommes vaillants.24 Bénie soit entre les femmes Jaël, Femme de Héber, le Kénien! Bénie soit-elle entre les femmes qui habitent sous les tentes!25 Il demanda de l'eau, elle a donné du lait, Dans la coupe d'honneur elle a présenté de la crème.26 D'une main elle a saisi le pieu, Et de sa droite le marteau des travailleurs; Elle a frappé Sisera, lui a fendu la tête, Fracassé et transpercé la tempe.27 Aux pieds de Jaël il s'est affaissé, il est tombé, il s'est couché; A ses pieds il s'est affaissé, il est tombé; Là où il s'est affaissé, là il est tombé sans vie.28 Par la fenêtre, à travers le treillis, La mère de Sisera regarde, et s'écrie: Pourquoi son char tarde-t-il à venir? Pourquoi ses chars vont-ils si lentement?29 Les plus sages d'entre ses femmes lui répondent, Et elle se répond à elle-même:30 Ne trouvent-ils pas du butin? ne le partagent-ils pas? Une jeune fille, deux jeunes filles par homme, Du butin en vêtements de couleur pour Sisera, Du butin en vêtements de couleur, brodés, Un vêtement de couleur, deux vêtements brodés, Pour le cou du vainqueur.31 Périssent ainsi tous tes ennemis, ô Éternel! Ceux qui l'aiment sont comme le soleil, Quand il paraît dans sa force. Le pays fut en repos pendant quarante ans.

Juges 5

Hoffnung für alle

1 Am Tag des Sieges sangen Debora und Barak, der Sohn von Abinoam, dieses Lied:2 Preist den HERRN für Israels Helden, die sich als Führer bewährten, und für das Volk, das ihnen in den Kampf folgte!3 Hört her, ihr Könige, gebt acht, ihr Herrscher: Für den HERRN will ich singen, ja, singen und musizieren will ich für den HERRN, den Gott Israels!4 HERR, du stiegst herab vom Gebirge Seïr, aus den Steppen Edoms kamst du herbei. Da bebte die Erde, und Regen fiel vom Himmel, das Wasser strömte aus den Wolken nieder.5 Die Berge gerieten ins Wanken, als der HERR kam, als der Gott Israels sich am Sinai zeigte.6 Zur Zeit Schamgars, des Sohnes von Anat, und in den Tagen Jaëls waren die Straßen leer: Wer auf Reisen war, ging auf gut versteckten Pfaden.7 Felder und Dörfer lagen verwaist, bis ich mich erhob, ja, bis ich, Debora, aufstand, die Mutter Israels.8 Mein Volk hatte sich neue Götter erwählt, und dann brach der Feind durch die Tore herein. Bei vierzigtausend Männern in Israel fand sich kein Schild und kein Speer!9 Doch nun bin ich stolz auf die Heerführer Israels und auf alle Soldaten, die freiwillig kämpften. Ja, preist den HERRN dafür,10 denkt darüber nach, die ihr auf weißen Eseln mit kostbaren Satteldecken reitet, singt auch ihr, die ihr zu Fuß gehen müsst!11 Hört, dort am Brunnen, wo man das Vieh tränkt,[1] rühmen sie die mächtigen Taten des HERRN! Sie erzählen, wie er seinem Volk geholfen hat. Israel konnte die Berge wieder verlassen und ist in seine Städte zurückgekehrt.12 Auf, Debora, auf, sing ein Lied! Steh auf, Barak, du Sohn Abinoams, und führe deine Gefangenen fort!13 Die letzten mutigen Soldaten kamen herab vom Gebirge und schlossen sich den Führern Israels an. Das Volk des HERRN kam zu mir, bereit zum Kampf:14 Die Ephraimiter rückten an aus Amaleks Land, gefolgt von den Männern aus Benjamin. Machirs Sippe kam mit ihren Oberhäuptern und Sebulon mit seinen Truppenführern.15 Auch Issachars Fürsten halfen Debora, und seine Soldaten folgten Barak ins Tal. Der Stamm Ruben aber blieb in seinem Gebiet und beriet ohne Ende, ob er mitkommen sollte.16 Warum nur bist du bei deinen Herden geblieben? Um den Flöten der Hirten zu lauschen? Doch der Stamm Ruben ließ sich nicht bewegen und konnte zu keinem Entschluss kommen.17 Die Sippen aus Gilead ruhten sich jenseits des Jordan aus. Warum ging der Stamm Dan nicht von seinen Schiffen? Die Soldaten von Asser saßen am Ufer des Meeres, untätig hockten sie an seinen Buchten.18 Sebulon schließlich wagte sein Leben, zusammen mit Naftali zog er aufs Schlachtfeld, ohne Furcht vor dem Tod.19 Könige kamen und kämpften, Kanaans Könige führten Krieg gegen Israel bei Taanach am Fluss von Megiddo. Doch sie brachten kein Silber als Beute zurück.20 Vom Himmel her griffen die Sterne Sisera an, von ihren Bahnen aus kämpften sie gegen ihn und sein Volk!21 Der Fluss Kischon, der schon seit Urzeiten fließt, riss die Feinde mit sich fort. Sei stark, Debora, verlier nicht den Mut!22 Die Pferde der Feinde galoppierten davon, unter ihren Hufen dröhnte die Erde.23 »Verflucht sei die Stadt Meros!«, rief der Engel des HERRN. Ja, Unheil soll ihre Bewohner treffen! Denn sie kamen dem HERRN nicht zu Hilfe, sie standen den Soldaten Israels nicht bei.24 Preist Jaël, die Frau des Keniters Heber, rühmt sie mehr als jede andere Frau! Möge Gott sie reicher beschenken als alle Frauen, die in Zelten zu Hause sind.25 Als Sisera um Wasser bat, reichte sie Milch, gab ihm Sahne im kostbaren Gefäß.26 Doch dann fasste sie mit der Linken den Pflock und mit der Rechten den wuchtigen Hammer. Sie erschlug Sisera, zertrümmerte seinen Schädel und durchbohrte ihm die Schläfe.[2] (Jg 4:17)27 Er krümmte sich zu ihren Füßen, geschlagen lag er da. Er krümmte sich zu ihren Füßen und starb.28 Zu Hause hielt seine Mutter Ausschau nach ihm. Sie blickte aus dem Fenster und rief voller Sorge: »Warum sehe ich seinen Streitwagen noch nicht? Was hält seine Pferde bloß auf?«29 Ihre weisen Beraterinnen beruhigten sie, und auch sie selbst redete sich ein:30 »Unser Volk macht gewiss reiche Beute und teilt sie nun auf: ein oder zwei Mädchen für jeden Mann und für Sisera lauter bunt gewebte Gewänder. Ja, kostbare Kleider bringen sie mit und zwei schöne Tücher als Schmuck um meinen Hals[3]31 HERR, mögen all deine Feinde sterben wie Sisera! Doch wer dich liebt, gleicht der Sonne, die aufgeht und mit aller Kraft strahlt! Nach Baraks Sieg über die Kanaaniter herrschte vierzig Jahre lang Frieden im Land.