Jean 5

Louis Segond 1910

1 Après cela, il y eut une fête des Juifs, et Jésus monta à Jérusalem.2 Or, à Jérusalem, près de la porte des brebis, il y a une piscine qui s'appelle en hébreu Béthesda, et qui a cinq portiques.3 Sous ces portiques étaient couchés en grand nombre des malades, des aveugles, des boiteux, des paralytiques, qui attendaient le mouvement de l'eau;4 car un ange descendait de temps en temps dans la piscine, et agitait l'eau; et celui qui y descendait le premier après que l'eau avait été agitée était guéri, quelle que fût sa maladie.5 Là se trouvait un homme malade depuis trente-huit ans.6 Jésus, l'ayant vu couché, et sachant qu'il était malade depuis longtemps, lui dit: Veux-tu être guéri?7 Le malade lui répondit: Seigneur, je n'ai personne pour me jeter dans la piscine quand l'eau est agitée, et, pendant que j'y vais, un autre descend avant moi.8 Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton lit, et marche.9 Aussitôt cet homme fut guéri; il prit son lit, et marcha.10 C'était un jour de sabbat. Les Juifs dirent donc à celui qui avait été guéri: C'est le sabbat; il ne t'est pas permis d'emporter ton lit.11 Il leur répondit: Celui qui m'a guéri m'a dit: Prends ton lit, et marche.12 Ils lui demandèrent: Qui est l'homme qui t'a dit: Prends ton lit, et marche?13 Mais celui qui avait été guéri ne savait pas qui c'était; car Jésus avait disparu de la foule qui était en ce lieu.14 Depuis, Jésus le trouva dans le temple, et lui dit: Voici, tu as été guéri; ne pèche plus, de peur qu'il ne t'arrive quelque chose de pire.15 Cet homme s'en alla, et annonça aux Juifs que c'était Jésus qui l'avait guéri.16 C'est pourquoi les Juifs poursuivaient Jésus, parce qu'il faisait ces choses le jour du sabbat.17 Mais Jésus leur répondit: Mon Père agit jusqu'à présent; moi aussi, j'agis.18 A cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu'il violait le sabbat, mais parce qu'il appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu.19 Jésus reprit donc la parole, et leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement.20 Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu'il fait; et il lui montrera des oeuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l'étonnement.21 Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut.22 Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils,23 afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n'honore pas le Fils n'honore pas le Père qui l'a envoyé.24 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.25 En vérité, en vérité, je vous le dis, l'heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu; et ceux qui l'auront entendue vivront.26 Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même.27 Et il lui a donné le pouvoir de juger, parce qu'il est Fils de l'homme.28 Ne vous étonnez pas de cela; car l'heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et en sortiront.29 Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement.30 Je ne puis rien faire de moi-même: selon que j'entends, je juge; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé.31 Si c'est moi qui rends témoignage de moi-même, mon témoignage n'est pas vrai.32 Il y en a un autre qui rend témoignage de moi, et je sais que le témoignage qu'il rend de moi est vrai.33 Vous avez envoyé vers Jean, et il a rendu témoignage à la vérité.34 Pour moi ce n'est pas d'un homme que je reçois le témoignage; mais je dis ceci, afin que vous soyez sauvés.35 Jean était la lampe qui brûle et qui luit, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière.36 Moi, j'ai un témoignage plus grand que celui de Jean; car les oeuvres que le Père m'a donné d'accomplir, ces oeuvres mêmes que je fais, témoignent de moi que c'est le Père qui m'a envoyé.37 Et le Père qui m'a envoyé a rendu lui-même témoignage de moi. Vous n'avez jamais entendu sa voix, vous n'avez point vu sa face,38 et sa parole ne demeure point en vous, parce que vous ne croyez pas à celui qu'il a envoyé.39 Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle: ce sont elles qui rendent témoignage de moi.40 Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie!41 Je ne tire pas ma gloire des hommes.42 Mais je sais que vous n'avez point en vous l'amour de Dieu.43 Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez.44 Comment pouvez-vous croire, vous qui tirez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez point la gloire qui vient de Dieu seul?45 Ne pensez pas que moi je vous accuserai devant le Père; celui qui vous accuse, c'est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance.46 Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu'il a écrit de moi.47 Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles?

Jean 5

Hoffnung für alle

1 Bald darauf wurde eines der jüdischen Feste gefeiert, und auch Jesus ging dazu nach Jerusalem.2 In der Stadt befindet sich nicht weit vom Schaftor entfernt der Teich Betesda, wie er auf Hebräisch genannt wird. Er ist von fünf Säulenhallen umgeben.3-4 Viele Kranke lagen in diesen Hallen – Blinde, Gelähmte und Verkrüppelte[1].5 Einer von den Menschen, die dort lagen, war schon seit 38 Jahren krank.6 Als Jesus ihn sah und erfuhr, dass er schon so lange an seiner Krankheit litt, fragte er ihn: »Willst du gesund werden?«7 »Ach, Herr«, entgegnete der Kranke, »ich habe niemanden, der mir in den Teich hilft, wenn sich das Wasser bewegt. Versuche ich es aber allein, ist immer ein anderer schneller als ich.«8 Da forderte ihn Jesus auf: »Steh auf, nimm deine Matte und geh!«9 Im selben Augenblick war der Mann geheilt. Er rollte seine Matte zusammen und ging seines Weges. Das geschah an einem Sabbat.10 Einige führende Juden, die den Geheilten sahen, hielten ihm vor: »Heute ist doch Sabbat! Da darf man keine Matte tragen!«11 »Aber der Mann, der mich heilte, hat es mir ausdrücklich befohlen«, antwortete er ihnen.12 »Wer war das? Wer hat dir so etwas befohlen?«, fragten sie nun.13 Doch das wusste der Mann nicht, denn Jesus hatte den Teich wegen der großen Menschenmenge bereits wieder unbemerkt verlassen.14 Später traf Jesus den Geheilten im Tempel und sagte zu ihm: »Du bist jetzt endlich gesund. Sündige nicht mehr, damit du nicht etwas Schlimmeres als deine Krankheit erlebst!«15 Da ging der Mann zu den führenden Juden und berichtete, dass es Jesus war, der ihn gesund gemacht hatte.16 Von da an lauerten sie Jesus auf, weil er sogar am Sabbat Kranke heilte.17 Aber Jesus sagte ihnen: »Zu jeder Zeit ist mein Vater am Wirken, und ich folge nur seinem Beispiel.«18 Nach dieser Antwort waren sie erst recht entschlossen, ihn umzubringen. Denn Jesus hatte nicht nur ihre Sabbatvorschriften missachtet, sondern sogar Gott seinen Vater genannt und sich dadurch Gott gleichgestellt.19 Auf diese Anschuldigungen der führenden Juden entgegnete Jesus: »Ich sage euch die Wahrheit: Von sich aus kann der Sohn gar nichts tun, sondern er tut nur das, was er den Vater tun sieht. Was immer aber der Vater tut, das tut auch der Sohn!20 Denn weil der Vater den Sohn liebt, zeigt er ihm alles, was er selbst tut. Der Sohn wird noch viel größere Wunder tun, weil der Vater sie ihm zeigt. Ihr werdet staunen!21 So wie der Vater Tote auferweckt und ihnen neues Leben gibt, so hat auch der Sohn die Macht dazu, neues Leben zu geben, wem er will.22 Denn nicht der Vater spricht das Urteil über die Menschen, er hat das Richteramt vielmehr dem Sohn übertragen,23 damit alle den Sohn ehren, genauso wie den Vater. Wer aber den Sohn nicht anerkennen will, der verachtet auch die Herrschaft des Vaters, der ja den Sohn gesandt hat.24 Ich sage euch die Wahrheit: Wer meine Botschaft hört und dem glaubt, der mich gesandt hat, der hat das ewige Leben. Ihn wird das Urteil Gottes nicht treffen, er hat die Grenze vom Tod zum Leben schon überschritten.25 Ich versichere euch: Die Zeit wird kommen, ja, sie hat schon begonnen, in der die Toten die Stimme von Gottes Sohn hören werden. Und wer diesen Ruf hört, der wird leben.26 Denn in meinem Vater ist das Leben, und nach seinem Willen hat auch der Sohn dieses Leben in sich.27 Er hat ihm die Macht gegeben, die ganze Menschheit zu richten, weil er der Menschensohn ist.28 Wundert euch nicht darüber! Der Tag wird kommen, an dem die Toten in ihren Gräbern die Stimme von Gottes Sohn hören werden.29 Dann werden alle Menschen ihre Gräber verlassen: Die Gutes getan haben, werden auferstehen, um ewig zu leben, die aber Böses getan haben, um verurteilt zu werden.30 Dabei kann ich nicht eigenmächtig handeln, sondern ich entscheide so, wie Gott es mir sagt. Deswegen ist mein Urteil auch gerecht. Denn mir geht es nicht darum, meinen eigenen Willen zu tun, sondern ich erfülle den Willen Gottes, der mich gesandt hat.«31 »Wenn ich mein eigener Zeuge wäre, dann wären meine Worte nicht glaubwürdig.32 Aber es gibt einen anderen Zeugen, der für mich spricht. Und ich weiß, dass es wahr ist, was er über mich sagt.33 Ihr habt zwar eure Leute zu Johannes dem Täufer geschickt, um die Wahrheit über mich zu hören, und er hat sie euch bezeugt.34 Doch ich brauche keine Aussage von Menschen. Nur um euretwillen nenne ich Johannes als Zeugen, weil ich will, dass ihr gerettet werdet.35 Johannes war ein strahlendes Licht, ihr aber habt euch damit zufriedengegeben, euch eine Zeit lang daran zu freuen.36 Doch ich habe noch wichtigere Zeugen als Johannes: die Taten nämlich, die ich im Auftrag meines Vaters vollbringe. Sie bestätigen, dass der Vater mich gesandt hat.37 Gott selbst, der mich gesandt hat, ist ebenfalls mein Zeuge. Aber ihr habt noch niemals seine Stimme gehört, habt ihn nie von Angesicht zu Angesicht gesehen[2].38 Ihr gebt seinem Wort keinen Raum in eurem Leben; sonst würdet ihr dem glauben, den Gott zu euch gesandt hat.39 Ihr durchforscht die Heilige Schrift, weil ihr meint, in ihr das ewige Leben zu finden. Und tatsächlich weist gerade sie auf mich hin.40 Dennoch wollt ihr nicht zu mir kommen, um dieses Leben zu haben.41 Ich suche nicht die Anerkennung von Menschen!42 Ihr dagegen seid anders. Ich kenne euch und weiß genau, dass ihr keine Liebe zu Gott in euch tragt.43 Mein Vater hat mich zu euch geschickt, doch ihr lehnt mich ab. Wenn aber jemand in eigenem Auftrag zu euch kommt, den werdet ihr aufnehmen.44 Kein Wunder, dass ihr nicht glauben könnt! Denn ihr seid doch nur darauf aus, voreinander etwas zu gelten. Aber euch ist völlig gleichgültig, ob ihr vor dem einzigen Gott bestehen könnt.45 Es wird gar nicht nötig sein, dass ich euch vor dem Vater anklage: Mose ist euer Ankläger – genau der, auf den ihr eure ganze Hoffnung setzt!46 Denn in Wirklichkeit glaubt ihr Mose gar nicht; sonst würdet ihr auch mir glauben. Schließlich hat doch Mose von mir geschrieben.47 Wenn ihr aber nicht einmal glaubt, was er geschrieben hat, wie könnt ihr dann glauben, was ich euch sage?«