1La quatrième année du règne de Darius, le quatrième jour du neuvième mois, le mois de Kislev[1], l’Eternel adressa la parole à Zacharie.2Béthel-Sarétser, un haut fonctionnaire impérial, et ses gens avaient envoyé une délégation pour implorer l’Eternel[2]3et pour demander aux prêtres du Temple du Seigneur des armées célestes, et aux prophètes: Dois-je continuer à pleurer et à jeûner au cinquième mois comme je le fais depuis tant d’années[3]? (2R 25:8)4Le Seigneur des armées célestes m’adressa la parole en ces termes:5Parle à toute la population du pays et aux prêtres et demande-leur: Quand, pendant soixante-dix années, vous avez jeûné et pris le deuil au cinquième et au septième mois[4], est-ce pour moi que vous avez observé ce jeûne? (2R 25:25; Jr 41:1)6Et quand vous mangez et buvez, n’est-ce pas pour votre propre satisfaction que vous le faites?7N’est-ce pas là ce que l’Eternel a déjà fait proclamer par les prophètes d’autrefois, au temps où Jérusalem était bien établie et jouissait de la tranquillité, entourée de ses villes, et que le Néguev et le pays plat étaient peuplés?
Les causes de l’exil
8L’Eternel adressa la parole à Zacharie en ces termes:9Voici ce que déclare le Seigneur des armées célestes: Rendez des jugements conformes à la vérité, agissez les uns envers les autres avec amour et compassion.10N’exploitez pas la veuve et l’orphelin, ni l’immigré et les démunis, et ne tramez aucun mal les uns contre les autres[5]. (1Co 13:5)11Mais ils ont refusé d’écouter: ils se sont rebellés et se sont bouché les oreilles pour ne pas entendre.12Ils ont rendu leur cœur aussi dur que le diamant pour ne pas entendre la Loi et les paroles que le Seigneur des armées célestes leur avait adressées par l’intermédiaire des prophètes d’autrefois qui parlaient sous l’action de l’Esprit. Alors le Seigneur des armées célestes s’est mis dans une grande colère,13et il a dit: Puisque je les ai appelés, et qu’ils ne m’ont pas écouté, à leur tour ils appelleront, et je ne les écouterai pas.14Je les ai dispersés parmi toutes sortes de peuples qu’ils ne connaissaient pas, et le pays est resté dévasté derrière eux; personne n’y passait plus, personne n’y revenait. D’un pays magnifique, ils ont fait une terre désolée.