1Pourquoi, ô Eternel, ╵es-tu si loin? Pourquoi te caches-tu ╵aux jours de la détresse?[1] (Ps 9:1)2Le méchant, dans son arrogance, ╵poursuit les pauvres, il les prend dans ses traquenards.3Le méchant tire vanité ╵de son avidité. Le profiteur maudit ╵et nargue l’Eternel.4Le méchant, dans son arrogance, ╵déclare: « Dieu n’existe pas. » Il ne va pas chercher plus loin[2], ╵c’est là le fond de sa pensée.5Toujours ses procédés ╵lui réussissent. Tes jugements sont bien trop hauts ╵pour retenir son attention, et il se débarrasse ╵de tous ses adversaires.6Il se dit: « Je ne risque rien, et je suis pour toujours ╵à l’abri du malheur. »7Sa bouche ne fait que maudire[3], ╵ses mots sont trompeurs et violents, sous sa langue acérée fleurissent ╵des propos méchants et blessants. (Mt 12:34; Rm 3:14)8Il est posté en embuscade ╵à proximité des hameaux, et, dans un endroit bien caché, ╵il assassine l’innocent. Ses yeux épient les faibles.9Il se tapit dans sa cachette ╵comme un lion dans sa tanière; oui, il se met en embuscade ╵pour attraper le pauvre; il attrape le pauvre ╵en l’attirant dans son filet.10Alors le faible se courbe et chancelle, puis tombe vaincu par sa force.11Il se dit: « Dieu oubliera vite, il ne regarde pas par là; ╵d’ailleurs, il ne voit jamais rien! »12Lève-toi, Eternel! ╵Dieu, interviens! Et n’oublie pas les malheureux!13Pourquoi donc le méchant ╵se moque-t-il de toi, et pourquoi se dit-il: ╵« Dieu ne demande pas de comptes »?14Pourtant, toi, tu vois bien ╵la peine et la souffrance, tu veilles pour tout prendre en mains! Le faible s’abandonne à toi, tu viens en aide à l’orphelin.15Abats la force du méchant, ce criminel! Et fais-le rendre compte ╵du mal qu’il a commis ╵pour qu’il n’en reste plus de trace.16L’Eternel est Roi à jamais, et les peuples païens ╵disparaîtront de sur sa terre.17Eternel, tu entends ╵les attentes des affligés. Tu leur redonnes du courage ╵et tu prêtes l’oreille18pour faire droit à l’orphelin, ╵ainsi qu’à l’opprimé, et pour que l’homme, ╵cette créature terrestre ╵cesse de semer la terreur.