Hiob 17 | Segond 21
1»Mon souffle se perd, mes jours s'éteignent, la tombe m'attend.2Je suis environné de moqueurs, je connais l'insomnie à cause de leurs insultes.3Sois donc mon garant auprès de toi-même! Qui d'autre s'engagerait pour moi?4En effet, tu as fermé leur cœur au bon sens; c'est pourquoi tu ne les laisseras pas triompher.5»On invite des amis au partage du butin, alors que l'on a des enfants dont les yeux sont épuisés.6Il a fait de moi un sujet de proverbes pour les peuples, je suis devenu celui sur le visage duquel on crache.7Ma vue est affaiblie par l'exaspération, tous mes membres sont pareils à une ombre.8Les hommes droits en sont stupéfaits et l'innocent se dresse contre l'impie.9Le juste néanmoins persévère dans sa voie, celui qui a les mains pures se fortifie de plus en plus.10»Quant à vous tous, vous pouvez répéter les mêmes discours, je ne trouverai pas un sage parmi vous.11Comment! Mes jours sont passés, mes projets sont anéantis, ces projets qui remplissaient mon cœur,12et ils prétendent que la nuit, c'est le jour, que la lumière est proche quand les ténèbres sont là!13»Qu'ai-je à espérer? Le séjour des morts sera mon domicile, c'est dans les ténèbres que je prépare mon lit.14Je crie à la tombe: ‘Tu es mon père!’ et aux vers: ‘Vous êtes ma mère et ma sœur!’15Qu'ai-je donc à espérer? Mon espérance, qui peut l'entrevoir?16Elle descendra vers les portes du séjour des morts quand nous serons étendus ensemble dans la poussière.»
La Bible du Semeur
Les propos des amis de Job ne sont pas justes
1Ah! Mon souffle s’épuise, mes jours s’éteignent: le sépulcre m’attend.2Je suis entouré de moqueurs dont l’insolence ╵tient mes yeux en éveil.3Porte-toi donc toi-même ╵garant auprès de toi car, en dehors de toi, ╵qui me cautionnerait?4Car tu as fermé leur esprit ╵à la raison; c’est pourquoi tu ne peux ╵les laisser l’emporter.5« Celui qui livre ses amis ╵pour qu’on les pille, condamne ses enfants ╵à la misère*. »6Oui, Dieu a fait de moi ╵celui dont tous se moquent*; on me crache au visage.7A force de chagrin, ╵mes yeux se sont ternis, mon corps n’est plus qu’une ombre.8Les hommes droits sont atterrés ╵par la façon dont on me traite, et l’innocent s’indigne ╵contre l’impie.9Le juste*, malgré tout, ╵persiste dans sa voie; l’homme aux mains pures ╵redouble d’énergie.10Et quant à vous ╵revenez à la charge: je ne trouverai pas ╵de sage parmi vous!11Mes jours sont écoulés, ╵mes projets sont anéantis, les désirs de mon cœur ╵ont avorté.12Ils prétendent que la nuit c’est le jour, que la lumière est proche, ╵alors que les ténèbres règnent.13Mais que puis-je espérer? ╵C’est le séjour des morts ╵que j’attends pour demeure, dans les ténèbres, ╵je dresserai ma couche.14J’ai crié au sépulcre: ╵« C’est toi qui es mon père! » J’ai dit à la vermine: ╵« Vous, ma mère et mes sœurs! »15Où donc est mon espoir? Mon espérance, qui l’aperçoit?16Elle va descendre ╵derrière les barreaux ╵dans le séjour des morts quand nous irons ensemble ╵dormir dans la poussière.
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