2.Korinther 10 | Segond 21 La Bible du Semeur

2.Korinther 10 | Segond 21

Faiblesse et autorité de Paul

1 Moi Paul, je vous adresse un appel par la douceur et la bonté de Christ, moi qui suis humble quand je suis parmi vous mais plein de hardiesse envers vous quand je suis loin: 2 je vous en prie, ne me forcez pas, lorsque je serai présent, à recourir avec hardiesse à l'assurance dont je compte faire preuve contre quelques-uns, contre ceux qui estiment que nous nous conduisons de façon purement humaine. 3 Si en effet nous vivons dans la réalité humaine, nous ne combattons pas de façon purement humaine. 4 En effet, les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas humaines, mais elles sont puissantes, grâce à Dieu, pour renverser des forteresses. 5 Nous renversons les raisonnements et tout obstacle qui s'élève avec orgueil contre la connaissance de Dieu, et nous faisons toute pensée prisonnière pour qu'elle obéisse à Christ. 6 Nous sommes aussi prêts à punir toute désobéissance dès que votre obéissance sera entière. 7 Regardez les choses en face! Si quelqu'un est convaincu d'appartenir à Christ, qu'il se dise bien en lui-même que, tout comme il est de Christ, nous le sommes aussi. 8 Et même si je me montre un peu trop fier de l'autorité que le Seigneur nous a donnée, pour votre édification et non pour votre ruine, je n'en aurai pas honte. 9 De fait, je ne veux pas avoir l'air de vous intimider par mes lettres. 10 En effet, «ses lettres sont sévères et fortes – dit-on – mais quand il est présent, il est faible et sa parole est méprisable.» 11 Que celui qui parle ainsi s'en rende bien compte: nous sommes dans nos actes, une fois présents, exactement tels que nous sommes en paroles dans nos lettres quand nous sommes absents. 12 Nous n'oserions pas nous déclarer égaux ou nous comparer à quelques-uns de ceux qui se recommandent eux-mêmes. Mais en fait, en se mesurant à leur propre mesure et en se comparant à eux-mêmes, ils manquent d'intelligence. 13 Quant à nous, nous ne voulons pas nous montrer excessivement fiers, mais seulement dans la limite du champ d'action que Dieu nous a attribué en nous faisant parvenir jusqu'à vous. 14 Nous ne dépassons pas nos limites, comme si nous n'étions pas venus jusqu'à vous; car c'est bien jusqu'à vous que nous sommes arrivés avec l'Evangile de Christ. 15 Ainsi nous ne nous vantons pas des travaux d'autrui qui sont en dehors de nos limites. Mais nous avons l'espérance, si votre foi augmente, de voir notre œuvre grandir encore parmi vous, dans notre propre champ d'action. 16 Nous pourrons alors évangéliser les régions situées au-delà de chez vous sans nous vanter du travail déjà fait par d'autres dans leur propre champ d'action. 17 Que celui qui veut éprouver de la fierté mette sa fierté dans le Seigneur.* 18 En effet, ce n'est pas celui qui se recommande lui-même qui est approuvé, c'est celui que le Seigneur recommande.

Texte biblique de la Bible Version Segond 21 Copyright © 2007 Société Biblique de Genève Reproduit avec aimable autorisation. Tous droits réservés.

La Bible du Semeur

L’autorité de l’apôtre

1 Moi, Paul, je suis, paraît-il, « timide » quand je suis présent parmi vous et « hardi » quand je suis absent, loin de vous. Mais c’est au nom de la douceur et de la bonté de Christ que je vous adresse cet appel: 2 je vous en prie, ne m’obligez pas, lorsque je serai chez vous, à me montrer « hardi ». Car je compte faire preuve de mon assurance et agir avec « audace » envers certains qui jugent notre conduite « trop humaine ». 3 Sans doute, nous sommes des hommes et nous vivons comme tels, mais nous ne menons pas notre combat d’une manière purement humaine. 4 Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas simplement humaines; elles tiennent leur puissance de Dieu qui les rend capables de renverser des forteresses. Oui, nous renversons les faux raisonnements 5 ainsi que tout ce qui se dresse présomptueusement contre la connaissance de Dieu, et nous faisons prisonnière toute pensée pour l’amener à obéir à Christ. 6 Aussi sommes-nous prêts à punir toute désobéissance dès que votre obéissance sera entière. 7 Regardez donc la réalité en face. Si quelqu’un se persuade d’appartenir à Christ, qu’il soit vraiment convaincu de ceci: nous appartenons à Christ, nous aussi, tout autant que lui! 8 Et même si je me montre un peu trop fier de l’autorité que le Seigneur nous a donnée pour construire et non pour renverser*, je n’en rougirai pas. 9 Car je ne veux pas passer pour quelqu’un qui ne serait capable d’intimider que par des lettres, comme on le prétend: 10 « Ses lettres, dit-on, sont sévères et énergiques, mais lorsqu’il est là, c’est un faible et sa parole ne mérite pas l’attention. » 11 Que celui qui tient ces propos en soit bien convaincu: nos actes, quand nous serons chez vous, seront conformes à ce que nous vous écrivons dans nos lettres quand nous sommes loin de vous. 12 Certes, nous n’aurions pas l’audace de nous prétendre égaux ou même comparables à certains qui se recommandent eux-mêmes! La mesure avec laquelle ils se mesurent, c’est eux-mêmes, et ils ne se comparent à rien d’autre qu’à eux-mêmes. N’est-ce pas là une preuve de leur folie? 13 Quant à nous, nous ne nous laisserons pas aller à une fierté démesurée, mais nous prendrons comme mesure les limites du champ d’action que Dieu nous a confié. C’est ainsi que nous nous sommes rendus jusque chez vous. 14 Aussi ne dépassons-nous pas les limites de notre domaine comme si nous n’étions pas arrivés jusqu’à vous. Car nous sommes bien venus chez vous les premiers pour vous annoncer l’Evangile de Christ. 15 Nous n’avons donc pas une fierté démesurée comme si nous nous vantions d’un travail accompli par d’autres. Au contraire, nous gardons l’espoir qu’avec les progrès de votre foi, notre œuvre grandira de plus en plus parmi vous, dans les limites de notre champ d’action. 16 Nous pourrons ainsi annoncer l’Evangile dans les régions situées au-delà de chez vous, sans nous vanter du travail accompli par d’autres dans leur propre champ d’action. 17 Si quelqu’un veut éprouver de la fierté, qu’il place sa fierté dans le Seigneur, déclare l’Ecriture*. 18 Ainsi, celui qui est approuvé, ce n’est pas l’homme qui se recommande lui-même, mais celui que le Seigneur recommande.