Rut 2 | Louis Segond 1910
1Naomi avait un parent de son mari. C'était un homme puissant et riche, de la famille d'Élimélec, et qui se nommait Boaz.2Ruth la Moabite dit à Naomi: Laisse-moi, je te prie, aller glaner des épis dans le champ de celui aux yeux duquel je trouverai grâce. Elle lui répondit: Va, ma fille.3Elle alla glaner dans un champ, derrière les moissonneurs. Et il se trouva par hasard que la pièce de terre appartenait à Boaz, qui était de la famille d'Élimélec.4Et voici, Boaz vint de Bethléhem, et il dit aux moissonneurs: Que l'Éternel soit avec vous! Ils lui répondirent: Que l'Éternel te bénisse!5Et Boaz dit à son serviteur chargé de surveiller les moissonneurs: A qui est cette jeune femme?6Le serviteur chargé de surveiller les moissonneurs répondit: C'est une jeune femme Moabite, qui est revenue avec Naomi du pays de Moab.7Elle a dit: Permettez-moi de glaner et de ramasser des épis entre les gerbes, derrière les moissonneurs. Et depuis ce matin qu'elle est venue, elle a été debout jusqu'à présent, et ne s'est reposée qu'un moment dans la maison.8Boaz dit à Ruth: Écoute, ma fille, ne va pas glaner dans un autre champ; ne t'éloigne pas d'ici, et reste avec mes servantes.9Regarde où l'on moissonne dans le champ, et va après elles. J'ai défendu à mes serviteurs de te toucher. Et quand tu auras soif, tu iras aux vases, et tu boiras de ce que les serviteurs auront puisé.10Alors elle tomba sur sa face et se prosterna contre terre, et elle lui dit: Comment ai-je trouvé grâce à tes yeux, pour que tu t'intéresses à moi, à moi qui suis une étrangère?11Boaz lui répondit: On m'a rapporté tout ce que tu as fait pour ta belle-mère depuis la mort de ton mari, et comment tu as quitté ton père et ta mère et le pays de ta naissance, pour aller vers un peuple que tu ne connaissais point auparavant.12Que l'Éternel te rende ce que tu as fait, et que ta récompense soit entière de la part de l'Éternel, le Dieu d'Israël, sous les ailes duquel tu es venue te réfugier!13Et elle dit: Oh! que je trouve grâce à tes yeux, mon seigneur! Car tu m'as consolée, et tu as parlé au coeur de ta servante. Et pourtant je ne suis pas, moi, comme l'une de tes servantes.14Au moment du repas, Boaz dit à Ruth: Approche, mange du pain, et trempe ton morceau dans le vinaigre. Elle s'assit à côté des moissonneurs. On lui donna du grain rôti; elle mangea et se rassasia, et elle garda le reste.15Puis elle se leva pour glaner. Boaz donna cet ordre à ses serviteurs: Qu'elle glane aussi entre les gerbes, et ne l'inquiétez pas,16et même vous ôterez pour elle des gerbes quelques épis, que vous la laisserez glaner, sans lui faire de reproches.17Elle glana dans le champ jusqu'au soir, et elle battit ce qu'elle avait glané. Il y eut environ un épha d'orge.18Elle l'emporta et rentra dans la ville, et sa belle-mère vit ce qu'elle avait glané. Elle sortit aussi les restes de son repas, et les lui donna.19Sa belle-mère lui dit: Où as-tu glané aujourd'hui, et où as-tu travaillé? Béni soit celui qui s'est intéressé à toi! Et Ruth fit connaître à sa belle mère chez qui elle avait travaillé: L'homme chez qui j'ai travaillé aujourd'hui, dit-elle, s'appelle Boaz.20Naomi dit à sa belle-fille: Qu'il soit béni de l'Éternel, qui se montre miséricordieux pour les vivants comme il le fut pour ceux qui sont morts! Cet homme est notre parent, lui dit encore Naomi, il est de ceux qui ont sur nous droit de rachat.21Ruth la Moabite ajouta: Il m'a dit aussi: Reste avec mes serviteurs, jusqu'à ce qu'ils aient achevé toute ma moisson.22Et Naomi dit à Ruth, sa belle-fille: Il est bon, ma fille, que tu sortes avec ses servantes, et qu'on ne te rencontre pas dans un autre champ.23Elle resta donc avec les servantes de Boaz, pour glaner, jusqu'à la fin de la moisson des orges et de la moisson du froment. Et elle demeurait avec sa belle-mère.
Hoffnung für alle
Ruth lernt Boas kennen
1In Bethlehem wohnte ein Mann namens Boas, der aus derselben Sippe stammte wie Noomis verstorbener Mann Elimelech. Boas war wohlhabend und einflussreich.2Eines Tages sagte Ruth zu ihrer Schwiegermutter: »Ich möchte auf die Felder gehen und dort die Ähren auflesen, die von den Erntearbeitern nicht mitgenommen wurden. Irgendjemand wird es mir sicher erlauben.« »Ja«, antwortete Noomi, »geh nur!«3Auf einem der Felder ging Ruth hinter den Erntearbeitern her und sammelte die Ähren auf, die sie liegen ließen. Sie wusste nicht, dass gerade dieses Feld Boas aus der Sippe von Elimelech gehörte.4Als Boas nun von Bethlehem zu seinen Arbeitern aufs Feld kam, begrüßte er sie: »Der HERR sei mit euch!« Sie antworteten: »Der HERR segne dich!«5Boas erkundigte sich bei dem Mann, der die Arbeiter beaufsichtigte: »Zu wem gehört diese junge Frau da?«6»Sie ist eine Moabiterin, die mit Noomi aus Moab zurückgekehrt ist«, erwiderte der Mann.7»Sie hat mich gefragt, ob sie dort, wo deine Männer schon waren, die liegen gebliebenen Ähren auflesen darf. Seit dem frühen Morgen ist sie bereits da und hat sich noch kaum in den Schatten gesetzt.«8Da sagte Boas zu Ruth: »Ich mache dir einen Vorschlag: Du brauchst nicht auf ein anderes Feld zum Ährenlesen zu gehen; bleib hier bei meinen Mägden,9die die Garben binden! Sammle immer dort, wo die Arbeiter gerade das Korn abmähen. Ich habe ihnen verboten, dich zu belästigen. Wenn du Durst hast, dann geh ruhig zu den Krügen dort und trink von dem Wasser, das meine Männer geschöpft haben!«10Da warf Ruth sich vor ihm nieder und fragte: »Womit habe ich das verdient? Warum beachtest du mich, obwohl ich eine Ausländerin bin?«11Boas antwortete: »Man hat mir berichtet, wie du seit dem Tod deines Mannes deiner Schwiegermutter beigestanden hast. Deine Eltern und dein Land hast du verlassen und dich einem Volk angeschlossen, das du vorher nicht kanntest.12Du bist zum HERRN, dem Gott Israels, gekommen, um bei ihm Schutz und Zuflucht zu finden. Möge er alle deine Taten reich belohnen!«13Da sagte sie: »Mein Herr, ich danke dir für deine große Freundlichkeit! Deine Worte geben mir Mut und Hoffnung. Du schenkst mir deine Gunst, obwohl ich doch viel geringer als deine Mägde bin.«14Als es Zeit zum Essen war, rief Boas Ruth zu sich. »Komm hierher und iss etwas Brot!«, forderte er sie auf. »Du kannst es auch in den Weinessig tunken.« Ruth setzte sich zu seinen Leuten, und Boas reichte ihr geröstete Getreidekörner. So konnte sie sich satt essen und behielt sogar noch etwas übrig.15Als sie aufstand, um weiterzuarbeiten, befahl Boas seinen Männern: »Lasst sie auch dort sammeln, wo die Garben noch nicht weggeräumt sind, und macht ihr deshalb keine Vorwürfe!16Zieht sogar absichtlich Ähren aus den Bündeln heraus und lasst sie dort für sie liegen. Kein böses Wort soll sie von euch hören!«17Bis zum Abend arbeitete Ruth auf dem Feld. Als sie die Ähren ausklopfte, hatte sie etwa 15 Kilogramm Gerste beisammen.18Sie brachte das Getreide nach Hause und zeigte es ihrer Schwiegermutter. Dann gab sie ihr die gerösteten Körner, die sie vom Mittagessen übrig behalten hatte.19»Wo hast du nur so viel sammeln können?«, fragte Noomi. »Erzähl mir, wo du gewesen bist. Gott segne den, der so freundlich zu dir war!« Ruth berichtete: »Der Mann, der mich auf sein Feld gelassen hat, hieß Boas.«20»Der HERR segne ihn!«, rief Noomi erfreut. »Denn er hat uns nicht unserem Schicksal überlassen, der Name unserer Männer wird nicht vergessen werden*! Du musst wissen: Boas ist ein naher Verwandter von uns und darum nach dem Gesetz verpflichtet, uns zu helfen.*«21Ruth erzählte weiter: »Boas hat mir angeboten, immer in der Nähe seiner Arbeiter die Ähren aufzulesen, bis die ganze Ernte eingebracht ist!«22»Es ist gut, wenn du mit seinen Mägden hinausgehst«, meinte Noomi, »auf einem anderen Feld würde man dich vielleicht belästigen.«23So arbeitete Ruth während der ganzen Gersten- und Weizenernte zusammen mit den Mägden von Boas. Sie wohnte weiter bei ihrer Schwiegermutter.
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