Lukas 20 | Louis Segond 1910
1Un de ces jours-là, comme Jésus enseignait le peuple dans le temple et qu'il annonçait la bonne nouvelle, les principaux sacrificateurs et les scribes, avec les anciens, survinrent,2et lui dirent: Dis-nous, par quelle autorité fais-tu ces choses, ou qui est celui qui t'a donné cette autorité?3Il leur répondit: Je vous adresserai aussi une question.4Dites-moi, le baptême de Jean venait-il du ciel, ou des hommes?5Mais ils raisonnèrent ainsi entre eux: Si nous répondons: Du ciel, il dira: Pourquoi n'avez-vous pas cru en lui?6Et si nous répondons: Des hommes, tout le peuple nous lapidera, car il est persuadé que Jean était un prophète.7Alors ils répondirent qu'ils ne savaient d'où il venait.8Et Jésus leur dit: Moi non plus, je ne vous dirai pas par quelle autorité je fais ces choses.9Il se mit ensuite à dire au peuple cette parabole: Un homme planta une vigne, l'afferma à des vignerons, et quitta pour longtemps le pays.10Au temps de la récolte, il envoya un serviteur vers les vignerons, pour qu'ils lui donnent une part du produit de la vigne. Les vignerons le battirent, et le renvoyèrent à vide.11Il envoya encore un autre serviteur; ils le battirent, l'outragèrent, et le renvoyèrent à vide.12Il en envoya encore un troisième; ils le blessèrent, et le chassèrent.13Le maître de la vigne dit: Que ferai-je? J'enverrai mon fils bien-aimé; peut-être auront-ils pour lui du respect.14Mais, quand les vignerons le virent, ils raisonnèrent entre eux, et dirent: Voici l'héritier; tuons-le, afin que l'héritage soit à nous.15Et ils le jetèrent hors de la vigne, et le tuèrent. Maintenant, que leur fera le maître de la vigne?16Il viendra, fera périr ces vignerons, et il donnera la vigne à d'autres. Lorsqu'ils eurent entendu cela, ils dirent: A Dieu ne plaise!17Mais, jetant les regards sur eux, Jésus dit: Que signifie donc ce qui est écrit: La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale de l'angle?18Quiconque tombera sur cette pierre s'y brisera, et celui sur qui elle tombera sera écrasé.19Les principaux sacrificateurs et les scribes cherchèrent à mettre la main sur lui à l'heure même, mais ils craignirent le peuple. Ils avaient compris que c'était pour eux que Jésus avait dit cette parabole.20Ils se mirent à observer Jésus; et ils envoyèrent des gens qui feignaient d'être justes, pour lui tendre des pièges et saisir de lui quelque parole, afin de le livrer au magistrat et à l'autorité du gouverneur.21Ces gens lui posèrent cette question: Maître, nous savons que tu parles et enseignes droitement, et que tu ne regardes pas à l'apparence, mais que tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité.22Nous est-il permis, ou non, de payer le tribut à César?23Jésus, apercevant leur ruse, leur répondit: Montrez-moi un denier.24De qui porte-t-il l'effigie et l'inscription? De César, répondirent-ils.25Alors il leur dit: Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.26Ils ne purent rien reprendre dans ses paroles devant le peuple; mais, étonnés de sa réponse, ils gardèrent le silence.27Quelques-uns des sadducéens, qui disent qu'il n'y a point de résurrection, s'approchèrent, et posèrent à Jésus cette question:28Maître, voici ce que Moïse nous a prescrit: Si le frère de quelqu'un meurt, ayant une femme sans avoir d'enfants, son frère épousera la femme, et suscitera une postérité à son frère.29Or, il y avait sept frères. Le premier se maria, et mourut sans enfants.30Le second et le troisième épousèrent la veuve;31il en fut de même des sept, qui moururent sans laisser d'enfants.32Enfin, la femme mourut aussi.33A la résurrection, duquel d'entre eux sera-t-elle donc la femme? Car les sept l'ont eue pour femme.34Jésus leur répondit: Les enfants de ce siècle prennent des femmes et des maris;35mais ceux qui seront trouvés dignes d'avoir part au siècle à venir et à la résurrection des morts ne prendront ni femmes ni maris.36Car ils ne pourront plus mourir, parce qu'ils seront semblables aux anges, et qu'ils seront fils de Dieu, étant fils de la résurrection.37Que les morts ressuscitent, c'est ce que Moïse a fait connaître quand, à propos du buisson, il appelle le Seigneur le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, et le Dieu de Jacob.38Or, Dieu n'est pas Dieu des morts, mais des vivants; car pour lui tous sont vivants.39Quelques-uns des scribes, prenant la parole, dirent: Maître, tu as bien parlé.40Et ils n'osaient plus lui faire aucune question.41Jésus leur dit: Comment dit-on que le Christ est fils de David?42David lui-même dit dans le livre des Psaumes: Le Seigneur a dit à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite,43Jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied.44David donc l'appelle Seigneur; comment est-il son fils?45Tandis que tout le peuple l'écoutait, il dit à ses disciples:46Gardez-vous des scribes, qui aiment à se promener en robes longues, et à être salués dans les places publiques; qui recherchent les premiers sièges dans les synagogues, et les premières places dans les festins;47qui dévorent les maisons des veuves, et qui font pour l'apparence de longues prières. Ils seront jugés plus sévèrement.
Hoffnung für alle
Die Frage nach der Vollmacht von Jesus
1An einem dieser Tage lehrte Jesus die Menschen wieder im Tempel und verkündete ihnen die rettende Botschaft. Da traten die obersten Priester, die Schriftgelehrten und die führenden Männer des Volkes an ihn heran2und stellten ihn zur Rede: »Sag uns: Woher nimmst du dir das Recht, so aufzutreten? Wer hat dir die Vollmacht dazu gegeben?«3Jesus erwiderte: »Ich will euch eine Gegenfrage stellen. Sagt mir:4War Johannes der Täufer von Gott beauftragt zu taufen oder nicht?«5Sie überlegten: »Wenn wir antworten: ›Gott hat ihn gesandt‹, dann wird er fragen: ›Warum habt ihr ihm dann nicht geglaubt?‹6Wenn wir aber bestreiten, dass Gott ihn gesandt hat, dann steinigt uns das Volk; denn alle sind davon überzeugt, dass Johannes ein Prophet war.«7So antworteten sie schließlich: »Wir wissen es nicht!«8Darauf entgegnete Jesus: »Dann sage ich euch auch nicht, wer mir die Vollmacht gegeben hat, all diese Dinge zu tun.«
Vom Weinbergbesitzer und den Pächtern
9Nun erzählte Jesus seinen Zuhörern ein Gleichnis: »Ein Mann legte einen Weinberg an. Er verpachtete ihn an einige Weinbauern und reiste für längere Zeit ins Ausland.10Zur Zeit der Weinlese beauftragte er einen Knecht, sich von den Weinbauern den vereinbarten Anteil an der Ernte aushändigen zu lassen. Aber sie schlugen den Knecht nieder und jagten ihn mit leeren Händen davon.11Da schickte der Besitzer einen zweiten Boten. Aber auch ihn schlugen und verhöhnten die Weinbauern und jagten ihn ohne den fälligen Anteil davon.12Er sandte einen dritten. Auch den schlugen sie blutig und vertrieben ihn.13›Was soll ich machen?‹, fragte sich der Besitzer des Weinbergs. ›Ich werde meinen geliebten Sohn schicken. Vor ihm werden sie wohl Achtung haben!‹14Als die Weinbauern aber den Sohn kommen sahen, sagten sie zueinander: ›Das ist der Erbe! Den bringen wir um, und dann gehört der Weinberg uns.‹15Sie stießen ihn aus dem Weinberg hinaus und brachten ihn um. Was, meint ihr, wird der Besitzer mit diesen Weinbauern machen?16Er wird selbst kommen, sie töten und den Weinberg an andere verpachten.« »So etwas darf niemals geschehen!«, riefen die Zuhörer entsetzt.17Da sah Jesus sie an und fragte: »Was bedeutet denn folgende Stelle aus der Heiligen Schrift: ›Der Stein, den die Bauleute weggeworfen haben, weil sie ihn für unbrauchbar hielten, ist zum Grundstein des ganzen Hauses geworden‹?«18Und er fügte hinzu: »Wer auf diesen Stein fällt, wird sich zu Tode stürzen, und auf wen der Stein fällt, der wird von ihm zermalmt.«19Am liebsten hätten die Schriftgelehrten und die obersten Priester Jesus auf der Stelle festgenommen. Sie hatten verstanden, dass er in diesem Gleichnis von ihnen gesprochen hatte. Aber sie wagten sich nicht an ihn heran, weil sie vor dem Volk Angst hatten.
Die Frage nach der Steuer
20Die obersten Priester und die Schriftgelehrten ließen Jesus bespitzeln. Sie schickten einige Männer zu ihm, die vorgeben sollten, ihnen läge die Erfüllung des Gesetzes besonders am Herzen. Sie sollten ihn zu einer verfänglichen Aussage verleiten, damit man ihn an den römischen Statthalter ausliefern konnte.21Die Leute kamen also zu Jesus und fragten ihn scheinheilig: »Lehrer, was du sagst und lehrst, ist richtig; das wissen wir. Du fragst nicht danach, welches Ansehen die Leute besitzen, sondern sagst uns frei heraus, wie wir nach Gottes Willen leben sollen.22Deshalb sage uns: Ist es eigentlich Gottes Wille, dass wir dem römischen Kaiser Steuern zahlen, oder nicht?«23Jesus durchschaute ihre List und sagte:24»Zeigt mir ein Geldstück! Wessen Bild und Name sind hier eingeprägt?« Sie antworteten: »Die des Kaisers!«25Da sagte Jesus zu ihnen: »Nun, dann gebt dem Kaiser, was ihm zusteht, und gebt Gott, was ihm gehört!«26So war es ihnen nicht gelungen, Jesus vor allen Leuten zu einer verfänglichen Aussage zu verleiten. Sie waren von seiner Antwort so überrascht, dass sie schwiegen.
Werden die Toten auferstehen?
27Später kamen einige Sadduzäer zu Jesus. Diese Leute behaupten, es gebe keine Auferstehung der Toten.28Sie fragten ihn: »Lehrer, Mose hat uns im Gesetz gesagt: ›Wenn ein verheirateter Mann stirbt und eine Frau hinterlässt, aber keine Kinder, dann muss sein Bruder die Witwe heiraten und dafür sorgen, dass der Verstorbene doch noch einen Nachkommen erhält.‹*29Nun gab es da sieben Brüder. Der erste heiratete und starb kinderlos.30Darauf heiratete sein Bruder die Witwe, aber auch in dieser Ehe wurden keine Kinder geboren.31So ging es weiter, bis alle sieben mit ihr verheiratet gewesen waren. Kinder aber hatten sie nicht bekommen.32Schließlich starb auch die Frau.33Wessen Frau wird sie nun nach der Auferstehung sein? Schließlich waren ja alle sieben Brüder mit ihr verheiratet.«34Jesus antwortete: »Ehen zu schließen ist eine Sache dieser gegenwärtigen Welt.35Die Menschen aber, die von den Toten auferstehen und in die zukünftige Welt kommen dürfen, werden nicht mehr wie hier auf der Erde heiraten.36Denn sie können ja auch nicht mehr sterben und müssen deshalb nicht für Nachkommen sorgen. Als Menschen, die vom Tod auferstanden sind, gleichen sie den Engeln: Sie sind Kinder Gottes.37Schon Mose hat uns wissen lassen, dass es eine Auferstehung gibt. Als der Herr ihm am Dornbusch begegnete, nannte Mose ihn den Gott Abrahams, Isaaks und Jakobs.*38Gott ist doch nicht ein Gott der Toten, sondern der Lebenden. Für ihn sind alle lebendig.«39Einige Schriftgelehrte stimmten ihm zu: »Das hast du gut gesagt, Lehrer.«40Jetzt wagte niemand mehr, weitere Fragen zu stellen.
Wer ist der Christus?
41Dann stellte Jesus ihnen eine Frage: »Wie kann es sein, dass man behauptet, der Christus, der von Gott erwählte Retter, sei ein Nachkomme von König David?42David selbst schreibt doch im Buch der Psalmen: ›Gott, der Herr, sprach zu meinem Herrn: Setze dich auf den Ehrenplatz an meiner rechten Seite,43bis ich dir alle deine Feinde unterworfen habe und du deinen Fuß auf ihren Nacken setzt!‹44Wenn David den Christus also ›Herr‹ nennt, wie kann er dann Davids Nachkomme sein?«
Die Heuchelei der Schriftgelehrten
45Vor allen Leuten, die sich um sie versammelt hatten, forderte Jesus seine Jünger auf:46»Hütet euch vor den Schriftgelehrten! Sie laufen gern in langen Gewändern herum, und es gefällt ihnen, wenn die Leute sie auf der Straße ehrfurchtsvoll grüßen. In der Synagoge sitzen sie am liebsten in der ersten Reihe, und bei den Festen wollen sie die Ehrenplätze bekommen.47Gierig reißen sie den Besitz der Witwen an sich, und ihre langen Gebete sollen bei den Leuten Eindruck schinden. Gottes Strafe wird sie besonders hart treffen.«
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