Johannes 8 | Louis Segond 1910 Hoffnung für alle

Johannes 8 | Louis Segond 1910
1 Jésus se rendit à la montagne des oliviers. 2 Mais, dès le matin, il alla de nouveau dans le temple, et tout le peuple vint à lui. S'étant assis, il les enseignait. 3 Alors les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère; 4 et, la plaçant au milieu du peuple, ils dirent à Jésus: Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère. 5 Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes: toi donc, que dis-tu? 6 Ils disaient cela pour l'éprouver, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus, s'étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre. 7 Comme ils continuaient à l'interroger, il se releva et leur dit: Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. 8 Et s'étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre. 9 Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu'aux derniers; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. 10 Alors s'étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit: Femme, où sont ceux qui t'accusaient? Personne ne t'a-t-il condamnée? 11 Elle répondit: Non, Seigneur. Et Jésus lui dit: Je ne te condamne pas non plus: va, et ne pèche plus. 12 Jésus leur parla de nouveau, et dit: Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. 13 Là-dessus, les pharisiens lui dirent: Tu rends témoignage de toi-même; ton témoignage n'est pas vrai. 14 Jésus leur répondit: Quoique je rende témoignage de moi-même, mon témoignage est vrai, car je sais d'où je suis venu et où je vais; mais vous, vous ne savez d'où je viens ni où je vais. 15 Vous jugez selon la chair; moi, je ne juge personne. 16 Et si je juge, mon jugement est vrai, car je ne suis pas seul; mais le Père qui m'a envoyé est avec moi. 17 Il est écrit dans votre loi que le témoignage de deux hommes est vrai; 18 je rends témoignage de moi-même, et le Père qui m'a envoyé rend témoignage de moi. 19 Ils lui dirent donc: Où est ton Père? Jésus répondit: Vous ne connaissez ni moi, ni mon Père. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. 20 Jésus dit ces paroles, enseignant dans le temple, au lieu où était le trésor; et personne ne le saisit, parce que son heure n'était pas encore venue. 21 Jésus leur dit encore: Je m'en vais, et vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché; vous ne pouvez venir où je vais. 22 Sur quoi les Juifs dirent: Se tuera-t-il lui-même, puisqu'il dit: Vous ne pouvez venir où je vais? 23 Et il leur dit: Vous êtes d'en bas; moi, je suis d'en haut. Vous êtes de ce monde; moi, je ne suis pas de ce monde. 24 C'est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans vos péchés. 25 Qui es-tu? lui dirent-ils. Jésus leur répondit: Ce que je vous dis dès le commencement. 26 J'ai beaucoup de choses à dire de vous et à juger en vous; mais celui qui m'a envoyé est vrai, et ce que j'ai entendu de lui, je le dis au monde. 27 Ils ne comprirent point qu'il leur parlait du Père. 28 Jésus donc leur dit: Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous connaîtrez ce que je suis, et que je ne fais rien de moi-même, mais que je parle selon ce que le Père m'a enseigné. 29 Celui qui m'a envoyé est avec moi; il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. 30 Comme Jésus parlait ainsi, plusieurs crurent en lui. 31 Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui: Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; 32 vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. 33 Ils lui répondirent: Nous sommes la postérité d'Abraham, et nous ne fûmes jamais esclaves de personne; comment dis-tu: Vous deviendrez libres? 34 En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du péché. 35 Or, l'esclave ne demeure pas toujours dans la maison; le fils y demeure toujours. 36 Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. 37 Je sais que vous êtes la postérité d'Abraham; mais vous cherchez à me faire mourir, parce que ma parole ne pénètre pas en vous. 38 Je dis ce que j'ai vu chez mon Père; et vous, vous faites ce que vous avez entendu de la part de votre père. 39 Ils lui répondirent: Notre père, c'est Abraham. Jésus leur dit: Si vous étiez enfants d'Abraham, vous feriez les oeuvres d'Abraham. 40 Mais maintenant vous cherchez à me faire mourir, moi qui vous ai dit la vérité que j'ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l'a point fait. 41 Vous faites les oeuvres de votre père. Ils lui dirent: Nous ne sommes pas des enfants illégitimes; nous avons un seul Père, Dieu. 42 Jésus leur dit: Si Dieu était votre Père, vous m'aimeriez, car c'est de Dieu que je suis sorti et que je viens; je ne suis pas venu de moi-même, mais c'est lui qui m'a envoyé. 43 Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage? Parce que vous ne pouvez écouter ma parole. 44 Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge. 45 Et moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas. 46 Qui de vous me convaincra de péché? Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas? 47 Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu; vous n'écoutez pas, parce que vous n'êtes pas de Dieu. 48 Les Juifs lui répondirent: N'avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain, et que tu as un démon? 49 Jésus répliqua: Je n'ai point de démon; mais j'honore mon Père, et vous m'outragez. 50 Je ne cherche point ma gloire; il en est un qui la cherche et qui juge. 51 En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu'un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. 52 Maintenant, lui dirent les Juifs, nous connaissons que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et tu dis: Si quelqu'un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. 53 Es-tu plus grand que notre père Abraham, qui est mort? Les prophètes aussi sont morts. Qui prétends-tu être? 54 Jésus répondit: Si je me glorifie moi-même, ma gloire n'est rien. C'est mon père qui me glorifie, lui que vous dites être votre Dieu, 55 et que vous ne connaissez pas. Pour moi, je le connais; et, si je disais que je ne le connais pas, je serais semblable à vous, un menteur. Mais je le connais, et je garde sa parole. 56 Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu'il verrait mon jour: il l'a vu, et il s'est réjoui. 57 Les Juifs lui dirent: Tu n'as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham! 58 Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham fût, je suis. 59 Là-dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui; mais Jésus se cacha, et il sortit du temple.

Public Domain

Hoffnung für alle

Jesus vergibt der Ehebrecherin

1 Jesus verließ die Stadt und ging zum Ölberg. 2 Aber schon früh am nächsten Morgen war er wieder im Tempel. Viele Menschen drängten sich um ihn. Er setzte sich und lehrte sie. 3 Da schleppten die Schriftgelehrten und Pharisäer eine Frau heran, die beim Ehebruch überrascht worden war. Sie stellten sie in die Mitte, wo sie von allen gesehen werden konnte, 4 und sagten zu Jesus: »Lehrer, diese Frau wurde auf frischer Tat beim Ehebruch ertappt. 5 Im Gesetz hat Mose uns befohlen, eine solche Frau zu steinigen. Was meinst du dazu?«* 6 Sie fragten dies, um Jesus auf die Probe zu stellen und ihn dann anklagen zu können. Aber Jesus bückte sich nur und schrieb mit dem Finger auf die Erde. 7 Als sie nicht lockerließen, richtete er sich auf und sagte: »Wer von euch noch nie gesündigt hat, soll den ersten Stein auf sie werfen!« 8 Dann bückte er sich wieder und schrieb weiter auf die Erde. 9 Als die Ankläger das hörten, gingen sie einer nach dem anderen davon – die älteren zuerst. Schließlich war Jesus mit der Frau allein. Sie stand immer noch an der gleichen Stelle. 10 Da richtete er sich erneut auf und fragte sie: »Wo sind jetzt deine Ankläger? Hat dich denn keiner verurteilt?« 11 »Nein, Herr«, antwortete sie. »Ich verurteile dich auch nicht«, entgegnete ihr Jesus. »Du kannst gehen, aber sündige nun nicht mehr!«

Das Licht, das zum Leben führt

12 Ein anderes Mal sagte Jesus zu den Menschen: »Ich bin das Licht für die Welt. Wer mir nachfolgt, wird nicht in der Dunkelheit umherirren, sondern er hat das Licht, das ihn zum Leben führt.« 13 Darauf hielten ihm die Pharisäer vor: »Du bist doch wieder nur dein eigener Zeuge. Das beweist noch lange nicht, dass du die Wahrheit sagst.« 14 Jesus erwiderte ihnen: »Auch wenn ich hier als mein eigener Zeuge auftrete, sage ich die Wahrheit. Denn ich weiß, woher ich komme und wohin ich gehe; aber ihr wisst das alles nicht. 15 Ihr urteilt über mich nach dem äußeren Schein. Ich urteile über niemanden. 16 Wenn ich aber doch über jemanden ein Urteil spreche, dann beruht es ganz und gar auf der Wahrheit. Denn ich richte nicht allein, sondern ich spreche das Urteil zusammen mit meinem Vater, der mich gesandt hat. 17 Nach eurem Gesetz ist vor Gericht eine Aussage glaubwürdig, wenn es dafür mindestens zwei Zeugen gibt.* 18 Nun, ich selbst trete für mich als Zeuge auf, und mein Vater, der mich gesandt hat, ist auch mein Zeuge.« 19 »Wo ist denn dein Vater?«, fragten sie daraufhin. Jesus antwortete: »Ihr wisst nicht, wer ich bin; deshalb kennt ihr meinen Vater nicht. Wenn ihr mich kennen würdet, wüsstet ihr auch, wer mein Vater ist.« 20 Das alles sagte Jesus an der Stelle des Tempels, wo die Opferkästen für die Geldspenden aufgestellt waren. Aber niemand nahm ihn fest, denn seine Zeit war noch nicht gekommen.

»Wohin ich gehen werde, dahin könnt ihr mir nicht folgen«

21 Später sagte Jesus noch einmal zu ihnen: »Ich gehe fort. Ihr werdet mich dann verzweifelt suchen, aber ihr werdet in euren Sünden umkommen. Wohin ich gehen werde, dahin könnt ihr mir nicht folgen.« 22 »Will er sich etwa das Leben nehmen?«, fragten sich die Juden. »Oder was heißt das: ›Wohin ich gehen werde, dahin könnt ihr mir nicht folgen‹?« 23 Dazu sagte Jesus ihnen: »Ihr seid von hier unten; ich komme von oben. Ihr gehört zu dieser Welt; ich gehöre nicht zu dieser Welt. 24 Deshalb habe ich gesagt: Ihr werdet in euren Sünden umkommen. Wenn ihr nicht glaubt, dass ich wirklich bin, der ich bin*, gibt es keine Rettung für euch.« 25 »Dann sag uns, wer du bist!«, forderten sie ihn auf. Jesus erwiderte: »Darüber habe ich doch von Anfang an mit euch geredet.* 26 Ich hätte euch viel vorzuwerfen und viel an euch zu verurteilen. Trotzdem gebe ich euch nur weiter, was ich von dem gehört habe, der mich gesandt hat. Was er sagt, ist die Wahrheit.« 27 Aber sie verstanden noch immer nicht, dass Jesus von Gott, seinem Vater, sprach. 28 Deshalb erklärte er ihnen: »Wenn ihr den Menschensohn erhöht* habt, werdet ihr erkennen, dass ich wirklich bin, der ich bin. Dann werdet ihr einsehen, dass ich nichts von mir aus tue, sondern weitergebe, was mich mein Vater gelehrt hat. 29 Er, der mich gesandt hat, ist bei mir und lässt mich nie allein, weil ich immer das tue, was ihm gefällt.« 30 Nach diesen Worten glaubten viele an Jesus.

Wer sündigt, ist ein Sklave der Sünde

31 Zu den Juden, die nun an ihn glaubten, sagte Jesus: »Wenn ihr an meinen Worten festhaltet und das tut, was ich euch gesagt habe, dann seid ihr wirklich meine Jünger. 32 Ihr werdet die Wahrheit erkennen, und die Wahrheit wird euch befreien!« 33 »Aber wir sind Nachkommen von Abraham und niemals Sklaven gewesen«, wandten sie ein. »Wie kannst du da sagen: ›Ihr sollt befreit werden‹?« 34 Jesus erwiderte ihnen: »Ich sage euch die Wahrheit: Jeder, der sündigt, ist ein Sklave der Sünde. 35 Ein Sklave hat nicht das Recht, für immer in der Familie zu bleiben, für die er arbeitet. Dieses Recht hat nur der Sohn der Familie. 36 Wenn euch also der Sohn Gottes befreit, dann seid ihr wirklich frei. 37 Ich weiß natürlich auch, dass ihr Abrahams Nachkommen seid. Und trotzdem wollt ihr mich töten, weil ihr meine Worte nicht zu euch durchdringen lasst. 38 Ich spreche von dem, was ich bei meinem Vater gesehen habe. Und auch ihr tut, was ihr von eurem Vater gehört habt.« 39 »Unser Vater ist Abraham«, erklärten sie. »Nein«, widersprach ihnen Jesus, »wenn er es wirklich wäre, würdet ihr auch so handeln wie er. 40 Ich sage euch die Wahrheit, die ich von Gott gehört habe, und nun wollt ihr mich töten. Das hätte Abraham nie getan. 41 Nein, ihr handelt genau wie euer wirklicher Vater.« »Wir sind doch schließlich nicht im Ehebruch gezeugt worden«, wandten sie ein. »Wir haben nur einen Vater: Gott selbst!« 42 Doch Jesus entgegnete ihnen: »Wenn es tatsächlich so wäre, dann würdet ihr mich lieben. Denn ich bin ja von Gott zu euch gekommen, in seinem Auftrag und nicht aus eigenem Entschluss. 43 Aber ich will euch sagen, weshalb ihr das nicht versteht: weil ihr überhaupt nicht in der Lage seid, auf meine Worte zu hören! 44 Denn ihr seid Kinder des Teufels. Und deshalb tut ihr bereitwillig das, was euer Vater wünscht. Der war schon von Anfang an ein Mörder und stand nie auf der Seite der Wahrheit, denn sie ist ihm völlig fremd. Sein ganzes Wesen ist Lüge, er ist der Lügner schlechthin – ja, der Vater jeder Lüge. 45 Mir aber glaubt ihr nicht, weil ich die Wahrheit sage. 46 Oder kann mir einer von euch auch nur eine einzige Sünde nachweisen? Wenn ich euch die Wahrheit sage, warum glaubt ihr mir dann nicht? 47 Wer Gott zum Vater hat, der hört auf das, was Gott sagt. Ihr aber habt Gott nicht zum Vater, und deshalb hört ihr auch seine Worte nicht.«

Jesus, ein Gotteslästerer?

48 »Also hatten wir doch recht«, schimpften die Juden. »Du bist ein Samariter, von bösen Geistern besessen!« 49 »Nein«, antwortete Jesus, »ich habe keinen bösen Geist, sondern ich ehre meinen Vater. Ihr aber zieht meine Ehre in den Schmutz. 50 Trotzdem suche ich nicht meine eigene Ehre. Gott tut das für mich, und er ist auch der Richter. 51 Ich sage euch die Wahrheit: Wer meine Botschaft annimmt und danach lebt, wird niemals sterben.« 52 Darauf riefen die Juden: »Jetzt hast du dich verraten: Du wirst von einem Dämon beherrscht! Selbst Abraham und die Propheten sind gestorben. Und da willst du behaupten: ›Wer nach meiner Botschaft lebt, wird niemals sterben‹? 53 Bist du etwa mehr als unser Vater Abraham, der doch auch gestorben ist? Oder willst du mehr sein als die Propheten, die schließlich alle sterben mussten? Was bildest du dir eigentlich ein?« 54 Jesus entgegnete: »Würde ich mir selbst eine solche Ehre zuschreiben, dann wäre diese Ehre nichts wert. Nun ist es aber mein Vater, der mich ehrt. Ihr nennt ihn zwar euren Gott, 55 doch ihr kennt ihn überhaupt nicht. Ich aber kenne ihn. Wenn ich etwas anderes behaupten würde, dann wäre ich ein Lügner wie ihr. Doch ich kenne ihn und richte mich nach seinem Wort. 56 Euer Vater Abraham freute sich auf den Tag, an dem ich kommen würde. Er hat mein Kommen gesehen und war froh darüber.« 57 »Was?«, spotteten die Juden. »Du bist noch nicht einmal 50 Jahre alt und willst Abraham gesehen haben?« 58 Jesus entgegnete ihnen: »Ich sage euch die Wahrheit: Lange bevor Abraham überhaupt geboren wurde, war ich da.*« 59 Zornig griffen sie nach Steinen, um Jesus zu töten. Aber er entkam ihnen und verließ den Tempel.