2.Samuel 18 | Louis Segond 1910 Hoffnung für alle

2.Samuel 18 | Louis Segond 1910
1 David passa en revue le peuple qui était avec lui, et il établit sur eux des chefs de milliers et des chefs de centaines. 2 Il plaça le tiers du peuple sous le commandement de Joab, le tiers sous celui d'Abischaï, fils de Tseruja, frère de Joab, et le tiers sous celui d'Ittaï, de Gath. Et le roi dit au peuple: Moi aussi, je veux sortir avec vous. 3 Mais le peuple dit: Tu ne sortiras point! Car si nous prenons la fuite, ce n'est pas sur nous que l'attention se portera; et quand la moitié d'entre nous succomberait, on n'y ferait pas attention; mais toi, tu es comme dix mille de nous, et maintenant il vaut mieux que de la ville tu puisses venir à notre secours. 4 Le roi leur répondit: Je ferai ce qui vous paraît bon. Et le roi se tint à côté de la porte, pendant que tout le peuple sortait par centaines et par milliers. 5 Le roi donna cet ordre à Joab, à Abischaï et à Ittaï: Pour l'amour de moi, doucement avec le jeune Absalom! Et tout le peuple entendit l'ordre du roi à tous les chefs au sujet d'Absalom. 6 Le peuple sortit dans les champs à la rencontre d'Israël, et la bataille eut lieu dans la forêt d'Éphraïm. 7 Là, le peuple d'Israël fut battu par les serviteurs de David, et il y eut en ce jour une grande défaite de vingt mille hommes. 8 Le combat s'étendit sur toute la contrée, et la forêt dévora plus de peuple ce jour-là que l'épée n'en dévora. 9 Absalom se trouva en présence des gens de David. Il était monté sur un mulet. Le mulet pénétra sous les branches entrelacées d'un grand térébinthe, et la tête d'Absalom fut prise au térébinthe; il demeura suspendu entre le ciel et la terre, et le mulet qui était sous lui passa outre. 10 Un homme ayant vu cela vint dire à Joab: Voici, j'ai vu Absalom suspendu à un térébinthe. 11 Et Joab dit à l'homme qui lui apporta cette nouvelle: Tu l'as vu! pourquoi donc ne l'as-tu pas abattu sur place? Je t'aurais donné dix sicles d'argent et une ceinture. 12 Mais cet homme dit à Joab: Quand je pèserais dans ma main mille sicles d'argent, je ne mettrais pas la main sur le fils du roi; car nous avons entendu cet ordre que le roi t'a donné, à toi, à Abischaï et à Ittaï: Prenez garde chacun au jeune Absalom! 13 Et si j'eusse attenté perfidement à sa vie, rien n'aurait été caché au roi, et tu aurais été toi-même contre moi. 14 Joab dit: Je ne m'arrêterai pas auprès de toi! Et il prit en main trois javelots, et les enfonça dans le coeur d'Absalom encore plein de vie au milieu du térébinthe. 15 Dix jeunes gens, qui portaient les armes de Joab, entourèrent Absalom, le frappèrent et le firent mourir. 16 Joab fit sonner de la trompette; et le peuple revint, cessant ainsi de poursuivre Israël, parce que Joab l'en empêcha. 17 Ils prirent Absalom, le jetèrent dans une grande fosse au milieu de la forêt, et mirent sur lui un très grand monceau de pierres. Tout Israël s'enfuit, chacun dans sa tente. 18 De son vivant, Absalom s'était fait ériger un monument dans la vallée du roi; car il disait: Je n'ai point de fils par qui le souvenir de mon nom puisse être conservé. Et il donna son propre nom au monument, qu'on appelle encore aujourd'hui monument d'Absalom. 19 Achimaats, fils de Tsadok, dit: Laisse-moi courir, et porter au roi la bonne nouvelle que l'Éternel lui a rendu justice en le délivrant de la main de ses ennemis. 20 Joab lui dit: Ce n'est pas toi qui dois porter aujourd'hui les nouvelles; tu les porteras un autre jour, mais non aujourd'hui, puisque le fils du roi est mort. 21 Et Joab dit à Cuschi: Va, et annonce au roi ce que tu as vu. Cuschi se prosterna devant Joab, et courut. 22 Achimaats, fils de Tsadok, dit encore à Joab: Quoi qu'il arrive, laisse-moi courir après Cuschi. Et Joab dit: Pourquoi veux-tu courir, mon fils? Ce n'est pas un message qui te sera profitable. 23 Quoi qu'il arrive, je veux courir, reprit Achimaats. Et Joab lui dit: Cours! Achimaats courut par le chemin de la plaine, et il devança Cuschi. 24 David était assis entre les deux portes. La sentinelle alla sur le toit de la porte vers la muraille; elle leva les yeux et regarda. Et voici, un homme courait tout seul. 25 La sentinelle cria, et avertit le roi. Le roi dit: S'il est seul, il apporte des nouvelles. Et cet homme arrivait toujours plus près. 26 La sentinelle vit un autre homme qui courait; elle cria au portier: Voici un homme qui court tout seul. Le roi dit: Il apporte aussi des nouvelles. 27 La sentinelle dit: La manière de courir du premier me paraît celle d'Achimaats, fils de Tsadok. Et le roi dit: C'est un homme de bien, et il apporte de bonnes nouvelles. 28 Achimaats cria, et il dit au roi: Tout va bien! Il se prosterna devant le roi la face contre terre, et dit: Béni soit l'Éternel, ton Dieu, qui a livré les hommes qui levaient la main contre le roi mon seigneur! 29 Le roi dit: Le jeune Absalom est-il en bonne santé? Achimaats répondit: J'ai aperçu un grand tumulte au moment où Joab envoya le serviteur du roi et moi ton serviteur; mais je ne sais ce que c'était. 30 Et le roi dit: Mets-toi là de côté. Et Achimaats se tint de côté. 31 Aussitôt arriva Cuschi. Et il dit: Que le roi mon seigneur apprenne la bonne nouvelle! Aujourd'hui l'Éternel t'a rendu justice en te délivrant de la main de tous ceux qui s'élevaient contre toi. 32 Le roi dit à Cuschi: Le jeune homme Absalom est-il en bonne santé? Cuschi répondit: Qu'ils soient comme ce jeune homme, les ennemis du roi mon seigneur et tous ceux qui s'élèvent contre toi pour te faire du mal! 33 Alors le roi, saisi d'émotion, monta dans la chambre au-dessus de la porte et pleura. Il disait en marchant: Mon fils Absalom! mon fils, mon fils Absalom! Que ne suis-je mort à ta place! Absalom, mon fils, mon fils!

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Hoffnung für alle

Vorbereitungen für die Schlacht

1 David musterte seine Truppen, er ließ sie Abteilungen zu je 1000 und Unterabteilungen zu je 100 Mann bilden und setzte Hauptleute über sie ein. 2 Das Heer sollte in drei Verbänden losziehen, die von Joab, dessen Bruder Abischai und von Ittai aus Gat angeführt wurden. »Ich selbst werde auch mit euch ziehen«, sagte David zu seinen Soldaten. 3 Doch sie wandten ein: »Tu das nicht! Wenn wir vor den Feinden fliehen müssen oder sogar die Hälfte von uns im Kampf fällt, bedeutet ihnen das nicht so viel wie dein Tod. Denn du bist für sie wichtiger als zehntausend von uns! Bleib lieber in der Stadt und komm uns im Notfall mit Verstärkung zu Hilfe.« 4 »Ich will euren Rat befolgen«, antwortete David. Dann stellte er sich ans Stadttor, und das Heer zog in Abteilungen geordnet an ihm vorbei. 5 Den drei Heerführern Joab, Abischai und Ittai schärfte er ein: »Sorgt dafür, dass meinem Sohn Absalom nichts zustößt!« Auch alle Soldaten hörten den Befehl.

Absaloms Niederlage

6 Davids Truppen zogen den Israeliten entgegen, und im Wald von Ephraim kam es zur Schlacht. 7 Davids Soldaten schlugen das feindliche Heer vernichtend: 20.000 Israeliten fielen an diesem Tag. 8 Die Kämpfe breiteten sich über das ganze umliegende Gebiet aus. Der Wald dort aber war so unwegsam und gefährlich, dass er noch mehr Opfer forderte als die Schlacht selbst. 9 Einige von Davids Soldaten verfolgten Absalom, der auf seinem Maultier floh. Doch als er unter einer großen Eiche durchritt, verfingen sich seine Haare in den dichten Ästen. Sein Maultier lief weiter, er aber blieb am Baum hängen. 10 Einer der Männer, die es beobachtet hatten, meldete Joab: »Ich habe Absalom gesehen! Er hängt an den Ästen einer Eiche.« 11 Joab rief: »Was, du hast ihn gesehen und ihn nicht auf der Stelle umgebracht? Ich hätte dir zehn Silberstücke und einen wertvollen Gürtel dafür gegeben!« 12 Doch der Mann entgegnete: »Auch wenn du mir 1000 Silberstücke bieten würdest – dem Sohn des Königs könnte ich nichts antun. Ich habe doch genau gehört, wie der König dir, Abischai und Ittai befohlen hat: ›Sorgt dafür, dass meinem Sohn Absalom nichts zustößt!‹ 13 Und wenn ich ihn unbemerkt getötet hätte – dem König wäre sowieso zu Ohren gekommen, wer es war, denn früher oder später erfährt er doch alles. Dann würdest du mir bestimmt keine Rückendeckung geben!« 14 »Ich will meine Zeit nicht länger mit dir vergeuden!«, unterbrach Joab ihn. Er nahm drei Speere und stieß sie Absalom, der immer noch am Baum hing, ins Herz. 15 Dann umringten die zehn Waffenträger von Joab Davids Sohn und töteten ihn vollends. 16 Nun blies Joab das Horn als Zeichen dafür, dass der Kampf beendet war. Da kehrten seine Soldaten um, 17 und die Israeliten flohen nach Hause. Joabs Männer warfen Absaloms Leiche in eine Grube im Wald und errichteten darüber einen großen Steinhaufen. 18 Schon zu seinen Lebzeiten hatte Absalom im Königstal einen Gedenkstein für sich errichten lassen. Er hatte ihn nach sich selbst benannt, denn er dachte: »Ich habe keinen Sohn, der meinen Namen weiterträgt.« Noch heute nennt man diesen Stein das »Denkmal Absaloms«.

David erfährt von Absaloms Tod

19 Ahimaaz, der Sohn von Zadok, bat Joab: »Gestatte mir, zum König nach Mahanajim zu laufen und ihm die gute Nachricht zu bringen, dass der HERR ihm den Sieg über seine Feinde geschenkt hat.« 20 Doch Joab wehrte ab: »Was du dem König melden musst, ist keine Freudenbotschaft für ihn, denn sein Sohn ist tot. Ein anderes Mal schicke ich dich gern als Boten zu ihm, aber heute nicht.« 21 Dann wandte er sich an seinen äthiopischen Sklaven und befahl ihm: »Geh du zum König und berichte, was du gesehen hast!« Der Sklave verneigte sich vor Joab und machte sich auf den Weg. 22 Doch Ahimaaz gab nicht nach. »Egal was geschieht – ich laufe ihm hinterher!« Noch einmal versuchte Joab ihn zurückzuhalten: »Mein Sohn, warum brennst du darauf, dem König die schlechte Nachricht zu bringen? Er wird dich dafür sicher nicht belohnen!« 23 »Egal was passiert – ich will auf jeden Fall zu ihm!«, gab Ahimaaz zurück. Da ließ Joab ihn gehen. Ahimaaz schlug den Weg durch die Jordan-Ebene ein und kam schneller voran als der Äthiopier. 24 David saß zwischen dem inneren und dem äußeren Stadttor und wartete. Als der Wächter wieder einmal auf den Turm stieg, um Ausschau zu halten, sah er einen Mann, der allein auf Mahanajim zulief. 25 Er meldete es sofort dem König. David sagte: »Wenn er allein kommt, bringt er uns bestimmt eine gute Nachricht!« Während der Bote immer näher kam, 26 entdeckte der Wächter einen zweiten Mann, der in Richtung Stadt unterwegs war. Er rief zum Torwächter hinunter: »Ich sehe noch jemanden kommen; auch er ist allein.« David meinte dazu: »Sicher wird er uns ebenfalls eine frohe Botschaft bringen.« 27 Dann meldete der Wächter: »Ich glaube, der erste ist Ahimaaz, der Sohn von Zadok. Ich erkenne ihn an seinem Gang.« Erleichtert sagte David: »Er ist ein zuverlässiger Mann. Bestimmt meldet er uns Erfreuliches!« 28 Schon von weitem rief Ahimaaz: »Die Schlacht ist gewonnen!« Als er vor dem König stand, warf er sich zu Boden und sagte: »Gepriesen sei der HERR, dein Gott! Er hat dir den Sieg geschenkt über die Feinde, die sich gegen dich, mein Herr und König, aufgelehnt haben.« 29 »Und wie geht es meinem Sohn Absalom?«, erkundigte David sich. »Es ist ihm doch hoffentlich nichts zugestoßen?« Ahimaaz antwortete: »Als Joab deinen äthiopischen Sklaven und mich, deinen ergebenen Diener, zu dir schickte, herrschte noch ein großes Durcheinander. Ich konnte leider nicht erkennen, was im Einzelnen geschehen war.« 30 »Warte dort drüben!«, befahl David. Ahimaaz gehorchte und trat ein paar Schritte zur Seite. 31 In diesem Augenblick kam der Äthiopier an und berichtete: »Mein König, höre, was für eine gute Nachricht ich dir zu überbringen habe: Der HERR hat den Aufstand niedergeschlagen, den deine Feinde gegen dich geplant haben! Er hat dir heute zu deinem Recht verholfen.« 32 »Und wie geht es meinem Sohn?«, fragte David auch ihn. »Ihm ist doch hoffentlich nichts zugestoßen?« Der Sklave antwortete: »So wie ihm möge es allen deinen Feinden ergehen, allen, die sich gegen dich auflehnen und dir schaden wollen!«