1.Könige 20 | Louis Segond 1910
1Ben Hadad, roi de Syrie, rassembla toute son armée; il avait avec lui trente-deux rois, des chevaux et des chars. Il monta, mit le siège devant Samarie et l'attaqua.2Il envoya dans la ville des messagers à Achab, roi d'Israël,3et lui fit dire: Ainsi parle Ben Hadad: Ton argent et ton or sont à moi, tes femmes et tes plus beaux enfants sont à moi.4Le roi d'Israël répondit: Roi, mon seigneur, comme tu le dis, je suis à toi avec tout ce que j'ai.5Les messagers retournèrent, et dirent: Ainsi parle Ben Hadad: Je t'ai fait dire: Tu me livreras ton argent et ton or, tes femmes et tes enfants.6J'enverrai donc demain, à cette heure, mes serviteurs chez toi; ils fouilleront ta maison et les maisons de tes serviteurs, ils mettront la main sur tout ce que tu as de précieux, et ils l'emporteront.7Le roi d'Israël appela tous les anciens du pays, et il dit: Sentez bien et comprenez que cet homme nous veut du mal; car il m'a envoyé demander mes femmes et mes enfants, mon argent et mon or, et je ne lui avais pas refusé!8Tous les anciens et tout le peuple dirent à Achab: Ne l'écoute pas et ne consens pas.9Et il dit aux messagers de Ben Hadad: Dites à mon seigneur le roi: Je ferai tout ce que tu as envoyé demander à ton serviteur la première fois; mais pour cette chose, je ne puis pas la faire. Les messagers s'en allèrent, et lui portèrent la réponse.10Ben Hadad envoya dire à Achab: Que les dieux me traitent dans toute leur rigueur, si la poussière de Samarie suffit pour remplir le creux de la main de tout le peuple qui me suit!11Et le roi d'Israël répondit: Que celui qui revêt une armure ne se glorifie pas comme celui qui la dépose!12Lorsque Ben Hadad reçut cette réponse, il était à boire avec les rois sous les tentes, et il dit à ses serviteurs: Faites vos préparatifs! Et ils firent leurs préparatifs contre la ville.13Mais voici, un prophète s'approcha d'Achab, roi d'Israël, et il dit: Ainsi parle l'Éternel: Vois-tu toute cette grande multitude? Je vais la livrer aujourd'hui entre tes mains, et tu sauras que je suis l'Éternel.14Achab dit: Par qui? Et il répondit: Ainsi parle l'Éternel: Par les serviteurs des chefs des provinces. Achab dit: Qui engagera le combat? Et il répondit: Toi.15Alors Achab passa en revue les serviteurs des chefs des provinces, et il s'en trouva deux cent trente-deux; et après eux, il passa en revue tout le peuple, tous les enfants d'Israël, et ils étaient sept mille.16Ils firent une sortie à midi. Ben Hadad buvait et s'enivrait sous les tentes avec les trente-deux rois, ses auxiliaires.17Les serviteurs des chefs des provinces sortirent les premiers. Ben Hadad s'informa, et on lui fit ce rapport: Des hommes sont sortis de Samarie.18Il dit: S'ils sortent pour la paix, saisissez-les vivants; et s'ils sortent pour le combat, saisissez-les vivants.19Lorsque les serviteurs des chefs des provinces et l'armée qui les suivait furent sortis de la ville,20chacun frappa son homme, et les Syriens prirent la fuite. Israël les poursuivit. Ben Hadad, roi de Syrie, se sauva sur un cheval, avec des cavaliers.21Le roi d'Israël sortit, frappa les chevaux et les chars, et fit éprouver aux Syriens une grande défaite.22Alors le prophète s'approcha du roi d'Israël, et lui dit: Va, fortifie toi, examine et vois ce que tu as à faire; car, au retour de l'année, le roi de Syrie montera contre toi.23Les serviteurs du roi de Syrie lui dirent: Leur dieu est un dieu de montagnes; c'est pourquoi ils ont été plus forts que nous. Mais combattons-les dans la plaine, et l'on verra si nous ne serons pas plus forts qu'eux.24Fais encore ceci: ôte chacun des rois de son poste, et remplace-les par des chefs;25et forme-toi une armée pareille à celle que tu as perdue, avec autant de chevaux et autant de chars. Puis nous les combattrons dans la plaine, et l'on verra si nous ne serons pas plus forts qu'eux. Il les écouta, et fit ainsi.26L'année suivante, Ben Hadad passa les Syriens en revue, et monta vers Aphek pour combattre Israël.27Les enfants d'Israël furent aussi passés en revue; ils reçurent des vivres, et ils marchèrent à la rencontre des Syriens. Ils campèrent vis-à-vis d'eux, semblables à deux petits troupeaux de chèvres, tandis que les Syriens remplissaient le pays.28L'homme de Dieu s'approcha, et dit au roi d'Israël: Ainsi parle l'Éternel: Parce que les Syriens ont dit: L'Éternel est un dieu des montagnes et non un dieu des vallées, je livrerai toute cette grande multitude entre tes mains, et vous saurez que je suis l'Éternel.29Ils campèrent sept jours en face les uns des autres. Le septième jour, le combat s'engagea, et les enfants d'Israël tuèrent aux Syriens cent mille hommes de pied en un jour.30Le reste s'enfuit à la ville d'Aphek, et la muraille tomba sur vingt-sept mille hommes qui restaient. Ben Hadad s'était réfugié dans la ville, où il allait de chambre en chambre.31Ses serviteurs lui dirent: Voici, nous avons appris que les rois de la maison d'Israël sont des rois miséricordieux; nous allons mettre des sacs sur nos reins et des cordes à nos têtes, et nous sortirons vers le roi d'Israël: peut-être qu'il te laissera la vie.32Ils se mirent des sacs autour des reins et des cordes autour de la tête, et ils allèrent auprès du roi d'Israël. Ils dirent: Ton serviteur Ben Hadad dit: Laisse-moi la vie! Achab répondit: Est-il encore vivant? Il est mon frère.33Ces hommes tirèrent de là un bon augure, et ils se hâtèrent de le prendre au mot et de dire: Ben Hadad est ton frère! Et il dit: Allez, amenez-le. Ben Hadad vint vers lui, et Achab le fit monter sur son char.34Ben Hadad lui dit: Je te rendrai les villes que mon père a prises à ton père; et tu établiras pour toi des rues à Damas, comme mon père en avait établies à Samarie. Et moi, reprit Achab, je te laisserai aller, en faisant une alliance. Il fit alliance avec lui, et le laissa aller.35L'un des fils des prophètes dit à son compagnon, d'après l'ordre de l'Éternel: Frappe-moi, je te prie! Mais cet homme refusa de le frapper.36Alors il lui dit: Parce que tu n'as pas obéi à la voix de l'Éternel, voici, quand tu m'auras quitté, le lion te frappera. Et quand il l'eut quitté, le lion le rencontra et le frappa.37Il trouva un autre homme, et il dit: Frappe-moi, je te prie! Cet homme le frappa et le blessa.38Le prophète alla se placer sur le chemin du roi, et il se déguisa avec un bandeau sur les yeux.39Lorsque le roi passa, il cria vers lui, et dit: Ton serviteur était au milieu du combat; et voici, un homme s'approche et m'amène un homme, en disant: Garde cet homme; s'il vient à manquer, ta vie répondra de sa vie, ou tu paieras un talent d'argent!40Et pendant que ton serviteur agissait çà et là, l'homme a disparu. Le roi d'Israël lui dit: C'est là ton jugement; tu l'as prononcé toi-même.41Aussitôt le prophète ôta le bandeau de dessus ses yeux, et le roi d'Israël le reconnut pour l'un des prophètes.42Il dit alors au roi: Ainsi parle l'Éternel: Parce que tu as laissé échapper de tes mains l'homme que j'avais dévoué par interdit, ta vie répondra de sa vie, et ton peuple de son peuple.43Le roi d'Israël s'en alla chez lui, triste et irrité, et il arriva à Samarie.
Hoffnung für alle
Die Syrer belagern Samaria
1Eines Tages ließ König Ben-Hadad von Syrien sein ganzes Heer mit Pferden und Streitwagen gegen Israel aufmarschieren. Die 32 Könige, die von ihm abhängig waren, mussten ihm ihre Truppen zur Verfügung stellen. Mit diesem Heer belagerte er die Hauptstadt Samaria und erklärte Israel den Krieg.2Er schickte Boten in die Stadt mit folgender Nachricht für König Ahab von Israel:3»Ben-Hadad lässt dir sagen: ›Ab heute bist du mein Untertan! Dein Silber und Gold, deine Frauen und Söhne gehören nun mir.‹«4Der König von Israel ließ Ben-Hadad melden: »Ich unterwerfe mich dir, mein Herr und König, mit allem, was ich habe.«5Nach kurzer Zeit kamen die Boten wieder und richteten ihm aus: »Höre, was Ben-Hadad dir sagen lässt: ›Du hast dich bereit erklärt, dich mir zu unterwerfen mit allem, was du hast, mit Silber und Gold, mit Frauen und Kindern.6Schon morgen um diese Zeit werde ich meine Soldaten zu dir schicken, damit sie deinen Palast und die Häuser deiner Beamten gründlich von innen anschauen! Eins kann ich dir versprechen: Alles, was euch lieb und teuer ist, werden sie mitnehmen.‹«7Da ließ König Ahab alle Sippenoberhäupter von Israel zu sich kommen und sagte: »Der König von Syrien will uns zugrunde richten. Erst erhebt er Anspruch auf meine Frauen und Kinder, auf mein Silber und Gold, und ich gestehe ihm alles zu. Und nun das!«8Die Sippenoberhäupter und alle anderen Israeliten waren sich einig: »Das musst du dir nicht bieten lassen! Gib nicht nach!«9Da antwortete der König den Boten: »Richtet meinem Herrn, dem König, aus: ›Ich gestehe dir alles zu, was du in deiner ersten Botschaft von mir verlangt hast. Aber auf deine letzte Forderung kann ich nicht eingehen.‹« Die Boten überbrachten Ben-Hadad diese Nachricht,10und er schickte sogleich seine Antwort an Ahab zurück: »Die Götter sollen mich schwer bestrafen, wenn ich Samaria nicht in Schutt und Asche lege! Von der Stadt wird nicht einmal so viel übrig bleiben, dass meine Soldaten eine Handvoll Staub als Andenken mitnehmen können!«11König Ahab antwortete den Boten: »Sagt ihm: ›Nimm den Mund nicht zu voll! Man soll den Tag nicht vor dem Abend loben.‹«12Ben-Hadad und seine Verbündeten feierten im Zeltlager gerade ein Trinkgelage, als man ihm die Antwort Ahabs überbrachte. Erbost befahl er: »Greift sie an!« Sofort wurde zum Angriff geblasen, und die Truppen stellten sich auf.
Die erste Schlacht gegen die Syrer
13Unterdessen war ein Prophet zu König Ahab von Israel gekommen und richtete ihm eine Botschaft vom HERRN aus: »Siehst du, wie mächtig das Heer der Feinde ist? Und doch gebe ich sie heute in deine Gewalt. Daran sollst du erkennen, dass ich der HERR bin.«14»Wer soll denn kämpfen?«, fragte Ahab. »Die Truppe deiner Bezirksverwalter«, bekam er zur Antwort. »Und wer soll den Kampf eröffnen?« »Du!«, antwortete der Prophet.15Da ließ der König die Truppe der Bezirksverwalter antreten; es waren 232 Soldaten. Danach rief er alle wehrfähigen Israeliten zusammen, ein Heer von 7000 Mann.16Am Mittag rückten die Truppen aus, allen voran die Truppe der Bezirksverwalter. Ben-Hadad und seine 32 Verbündeten zechten immer noch in ihren Zelten, als man ihnen meldete: »Aus Samaria kommen Männer!«18Ben-Hadad befahl: »Nehmt sie auf jeden Fall lebend gefangen, ob sie in friedlicher Absicht kommen oder nicht!«19Doch schon griff die Truppe der Bezirksverwalter an, und das übrige israelitische Heer folgte ihr auf dem Fuß.20Sie überwältigten ihre Gegner und schlugen sie in die Flucht. Die Israeliten nahmen die Verfolgung auf und griffen nun unter dem Oberbefehl von König Ahab auch die Reiter und die Streitwagen an. Sie brachten den Syrern eine schwere Niederlage bei. König Ben-Hadad konnte auf seinem Pferd entkommen, ebenso einige Wagenkämpfer.
Die zweite Schlacht gegen die Syrer
22Wieder kam der Prophet zu König Ahab von Israel und riet ihm: »Sei wachsam und überleg dir genau, wie du dich auf einen neuen Angriff vorbereiten willst. Denn im nächsten Frühling wird der König von Syrien wieder gegen dich in den Krieg ziehen.«23Auch der König von Syrien wurde beraten. Seine hohen Beamten erklärten ihm: »Die Götter der Israeliten sind Berggötter. Nur deswegen war ihr Heer uns überlegen. Das nächste Mal wollen wir in der Ebene mit ihnen kämpfen; dann werden wir sie auf jeden Fall besiegen!24Aber wir geben dir einen guten Rat: Entzieh den 32 Königen ihre Macht und ersetze sie durch Provinzstatthalter!25Stell außerdem ein neues Heer auf; es soll genauso stark sein wie das vorige! Besorg dir neue Pferde und Streitwagen, bis du wieder so viele hast wie vorher. Dann nehmen wir in der Ebene den Kampf mit ihnen auf. Verlass dich drauf, wir werden sie besiegen!« König Ben-Hadad befolgte ihren Rat.26Sobald es Frühling wurde, berief er die wehrfähigen Syrer ein, zog mit diesem Heer nach Afek und erklärte Israel wieder den Krieg.27Auch die Israeliten stellten ihre Truppen auf. Nachdem sie sich ausreichend mit Verpflegung eingedeckt hatten, marschierten sie den Syrern entgegen und schlugen ihr Lager in zwei Gruppen den Feinden gegenüber auf. Das große Heer der Syrer füllte die ganze Ebene aus; dagegen wirkten die Israeliten wie zwei verlorene Häufchen*.28Da kam der Prophet zu König Ahab und teilte ihm mit: »So spricht der HERR: Weil die Syrer behauptet haben, ich, der HERR, sei ein Berggott, der im Flachland nichts ausrichten kann, darum gebe ich ihr riesiges Heer in deine Hand. Daran sollt ihr erkennen, dass ich der HERR bin.«29Eine Woche lang lagerten die Heere einander gegenüber. Erst am siebten Tag kam es zur Schlacht. Die Israeliten waren den Syrern weit überlegen. Sie töteten an diesem einen Tag 100.000 Fußsoldaten.
Ahab verschont König Ben-Hadad
30Wer von den Syrern entfliehen konnte, suchte in der Stadt Afek Zuflucht. Es waren 27.000 Mann. Doch plötzlich fiel die Stadtmauer ein und begrub sie alle unter sich. Auch König Ben-Hadad war geflohen. Er suchte in einem Haus in Afek Zuflucht und verkroch sich im hintersten Zimmer.31Da ermutigten ihn seine Ratgeber: »Majestät, die Könige von Israel sind doch für ihre Güte bekannt. Könnten wir es da nicht wagen, uns dem israelitischen König zu stellen? Wir binden uns ein grobes Tuch um die Hüften und legen uns einen Strick um den Hals, damit er sieht, dass wir uns ihm, dem Sieger, unterwerfen. Vielleicht lässt er dich dann am Leben!«32Ben-Hadads Ratgeber banden sich ein grobes Tuch um die Hüften, legten einen Strick um den Hals und stellten sich König Ahab. Sie sagten zu ihm: »Dein ergebener Diener Ben-Hadad bittet dich inständig, ihn am Leben zu lassen.« »Er lebt also noch?«, antwortete Ahab. »Wenn das so ist, soll er mein Bruder sein!«33Die Syrer hielten dies für ein gutes Zeichen. Schnell legten sie Ahab auf seine Antwort fest: »Wir nehmen dich beim Wort: Ben-Hadad ist dein Bruder!« »Ja«, bestätigte Ahab und befahl ihnen: »Geht jetzt und holt ihn hierher!« Da kam auch Ben-Hadad heraus, und Ahab ließ ihn zu sich auf den Wagen steigen.34Ben-Hadad bot dem König von Israel an: »Ich gebe dir alle Städte zurück, die mein Vater deinem Vater weggenommen hat. Du kannst auch in unserer Hauptstadt Damaskus Handelsniederlassungen gründen, so wie mein Vater dies schon in Samaria getan hat.« »Gut«, antwortete der König von Israel, »ich gebe dir dafür die Freiheit.« Sie schlossen den Vertrag, und Ahab ließ den syrischen König frei.
Ein Prophet tadelt Ahab
35Ein Prophetenjünger forderte im Auftrag des HERRN seinen Gefährten auf, ihn zu schlagen. Als der sich weigerte,36sagte der Prophet zu ihm: »Sobald du von hier weggehst, wird der HERR dich dafür bestrafen, dass du seinem Befehl nicht gehorcht hast. Ein Löwe wird dich zerreißen.« Der Mann war noch nicht weit gekommen, da fiel ihn ein Löwe an und zerriss ihn.37Der Prophet begegnete einem anderen Mann und forderte ihn auf: »Los, schlag mich!« Der Mann gehorchte und schlug ihn blutig.38Nun stellte der Prophet sich an den Straßenrand und wartete auf König Ahab, der dort vorbeikommen sollte. Damit ihn niemand erkannte, hatte er sich die Augen verbunden.39Als Ahab vorbeikam, rief der Prophet ihm zu: »Mein König, ich war in der Schlacht dabei. Mitten im Kampf brachte einer unserer Soldaten einen Gefangenen zu mir. Er schärfte mir ein: ›Bewache ihn gut. Pass auf, dass er nicht entkommt! Sonst kostet dich das deinen Kopf, oder du musst einen Zentner Silber bezahlen.‹40Ich hatte noch dies und das zu tun, und so kam es, dass der Gefangene auf einmal weg war.« König Ahab erwiderte: »Du hast dein Urteil selbst gesprochen! Was dich erwartet, weißt du ja.«41Da nahm der Mann schnell seine Augenbinde ab, und der König erkannte sofort, dass er einer der Propheten war.42Der Prophet sagte: »So spricht der HERR: Ich hatte beschlossen, dass Ben-Hadad sterben muss. Du aber hast ihn einfach laufen lassen! Er lebt – dafür musst du sterben! Seinem Volk wird es gut gehen, über dein Volk wird Leid kommen.«43Zornig ging der König weiter und kam schlecht gelaunt zu Hause in Samaria an.
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