Hoheslied 2 | Louis Segond 1910 La Bible du Semeur

Hoheslied 2 | Louis Segond 1910
1 Je suis un narcisse de Saron, Un lis des vallées. - 2 Comme un lis au milieu des épines, Telle est mon amie parmi les jeunes filles. - 3 Comme un pommier au milieu des arbres de la forêt, Tel est mon bien-aimé parmi les jeunes hommes. J'ai désiré m'asseoir à son ombre, Et son fruit est doux à mon palais. 4 Il m'a fait entrer dans la maison du vin; Et la bannière qu'il déploie sur moi, c'est l'amour. 5 Soutenez-moi avec des gâteaux de raisins, Fortifiez-moi avec des pommes; Car je suis malade d'amour. 6 Que sa main gauche soit sous ma tête, Et que sa droite m'embrasse! - 7 Je vous en conjure, filles de Jérusalem, Par les gazelles et les biches des champs, Ne réveillez pas, ne réveillez pas l'amour, Avant qu'elle le veuille. - 8 C'est la voix de mon bien-aimé! Le voici, il vient, Sautant sur les montagnes, Bondissant sur les collines. 9 Mon bien-aimé est semblable à la gazelle Ou au faon des biches. Le voici, il est derrière notre mur, Il regarde par la fenêtre, Il regarde par le treillis. 10 Mon bien-aimé parle et me dit: Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens! 11 Car voici, l'hiver est passé; La pluie a cessé, elle s'en est allée. 12 Les fleurs paraissent sur la terre, Le temps de chanter est arrivé, Et la voix de la tourterelle se fait entendre dans nos campagnes. 13 Le figuier embaume ses fruits, Et les vignes en fleur exhalent leur parfum. Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens! 14 Ma colombe, qui te tiens dans les fentes du rocher, Qui te caches dans les parois escarpées, Fais-moi voir ta figure, Fais-moi entendre ta voix; Car ta voix est douce, et ta figure est agréable. 15 Prenez-nous les renards, Les petits renards qui ravagent les vignes; Car nos vignes sont en fleur. 16 Mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui; Il fait paître son troupeau parmi les lis. 17 Avant que le jour se rafraîchisse, Et que les ombres fuient, Reviens!... sois semblable, mon bien-aimé, A la gazelle ou au faon des biches, Sur les montagnes qui nous séparent.

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La Bible du Semeur

Malade d’amour

1 « Moi, je suis une fleur ╵qui pousse dans la plaine du Saron*, un lis de la vallée. » 2 « Oui, comme un lis ╵parmi des ronces est mon amie ╵parmi les filles. » 3 « Comme un pommier ╵parmi les arbres ╵de la forêt tel est mon bien-aimé ╵parmi les jeunes gens, j’ai grand plaisir ╵à m’asseoir à son ombre. Combien son fruit est doux ╵à mon palais. 4 Il m’a conduite ╵dans la maison du vin* et il a déployé sur moi, ╵l’étendard* de l’amour. 5 Restaurez-moi ╵avec des gâteaux de raisins, soutenez-moi ╵avec des pommes, car je suis malade d’amour. 6 Son bras gauche soutient ma tête, et son bras droit m’enlace. 7 O filles de Jérusalem, ╵oh, je vous en conjure par les gazelles ╵ou par les biches ╵de la campagne: n’éveillez pas, ╵non, ne réveillez pas l’amour avant qu’il ne le veuille*.

Le voici, il vient

8 J’entends mon bien-aimé, oui, le voici, il vient, sautant sur les montagnes et bondissant sur les collines. 9 Mon bien-aimé ressemble ╵à la gazelle ou à un jeune cerf. Le voici: il est là, ╵derrière notre mur, guettant par les fenêtres et lançant des regards ╵à travers les treillis. 10 Mon bien-aimé me parle, et il me dit: “Lève-toi, mon amie, ╵viens donc, ma belle, 11 car l’hiver est passé et les pluies ont cessé, ╵leur saison est finie. 12 On voit des fleurs éclore ╵à travers le pays, et le temps de chanter ╵est revenu. La voix des tourterelles ╵retentit dans nos champs. 13 Sur les figuiers, ╵les premiers fruits mûrissent*. La vigne en fleur ╵exhale son parfum*. Lève-toi, mon amie, ╵et viens, ╵oui, viens, ma belle.” 14 Ma colombe nichée ╵aux fentes du rocher, cachée au plus secret ╵des parois escarpées, fais-moi voir ton visage et entendre ta voix, car ta voix est bien douce ╵et ton visage est beau. 15 Prenez-nous les renards*, oui, les petits renards ╵qui ravagent nos vignes quand elles sont en fleur. 16 Mon bien-aimé, il est à moi, ╵et moi, je suis à lui, il paît parmi les lis*. 17 Et quand viendra la brise à la tombée du jour, et quand s’estomperont les ombres, reviens, ô toi mon bien-aimé, pareil à la gazelle ╵ou à un jeune faon sur les monts escarpés*.